Critique : Poumon vert et tapis rouge
Avec pour objectif la réalisation d'un grand film de fiction, d'un thriller écologique capable d'amener les spectateurs à se positionner en faveur de la protection des forêts primaires, Luc Marescot sillonne la planète du cinéma...
Test Blu-ray : Les possédées du diable
Comme beaucoup d'autres films d'exploitation des années 70, Les possédées du diable est connu sous de nombreux titres différents. Cependant, il est rare qu'un seul et même film ait à son actif une telle pelletée de titres trompeurs et/ou mensongers. Le plus célèbre d'entre eux est bien sûr son titre « international », Lorna the Exorcist : MENSONGE éhonté, le film ne traite absolument pas d'exorcisme, ce titre opportuniste n'est là que pour tromper le chaland de l'époque, le succès de L'exorciste (1973) étant encore forcément dans toutes les mémoires. De plus, Lorna serait plutôt la « démone » dans l'histoire, et pas du tout une exorciste.
Test Blu-ray : Halloween III – Le sang du sorcier
1983, l’année des trois ! Outre bien sûr la naissance du fameux bébé à trois couilles à la maternité de Saint-Cloud cette année-là, l’année 1983 a également vu débarquer en France tout plein d’autres multiples de trois : Le retour du Jedi (aka Star Wars 3), Halloween III, Les dents de la mer 3, Vendredi 13 Troisième partie, Rocky III, Superman III, Ménage à 3… En 1983, vous n’aviez donc pas intérêt à avoir loupé le début.
Test Blu-ray : Showgirls – Édition définitive
20 ans. Il aura fallu 20 longues années pour que Showgirls se voie enfin réhabilité. Du moins, c'est le temps qui fut nécessaire à une certaine frange de la critique française afin de comprendre qu'elle avait devant les yeux un véritable chef d’œuvre.
Les sorties cinéma du 18 avril 2012
Petite semaine en nombre de sorties. On a l’impression que les distributeurs sont dans l’attente du Festival de Cannes. A moins que ce soit la crainte que les français préfèrent aller voter plutôt que d’aller dans les salles obscures.
Découvrez l’évolution des genres de films sur les 100 dernières années
D'après une étude du laboratoire anglais "TimesOnLine", voici une cartographie du pourcentage de films par genre sur les 100 dernières années.
Cette étude confirme la prédominance des...
Tim Burton à la cinémathèque !
Arrêtons-nous deux petites minutes en ce dimanche neigeux pour parler d'un véritable évènement qui se profile à partir du mois prochain à la cinémathèque française. En effet le maître Tim Burton aura droit à son exposition, la même conçue par le MoMA à New York et qui débarque maintenant à Paris. Autant dire que si vous êtes en région parisienne entre mars et juillet c'est un évènement à ne pas rater.
[Halloween] L’horrible Top 10 Cinéma de Kirk Hammett
Le guitariste de Metallica Kirk Hammett a accepté de dresser un « Top 10 » des films d'horreur à (re)découvrir à l’occasion d’Halloween.
Livre : Tony et Ridley Scott, frères d’armes
Contrairement à de nombreuses fratries de réalisateurs (Coen, Dardenne ou même Russo), Tony et Ridley Scott, eux, ne travaillent pas ensemble. Mais, comme le démontre cet essai de Marc Moquin (cofondateur de Revus et corrigés que l'on avait d'ailleurs interviewé ici), les filmographies des deux frères se répondent entre elles, tout en étant singulières. Il ne s'agit peut être pas de deux faces d'une même pièce, mais de deux échos qui ne cessent de se répondre - et ce même après le décès prématuré de Tony Scott.
Deauville 2017 : la sélection officielle
La sélection officielle du 43ème Festival du Cinéma Américain de Deauville a été annoncée avant-hier. Ce rendez-vous incontournable de la rentrée cinématographique, à la fois une vitrine de choix de la production américaine indépendante et une fenêtre ouverte sur les formes annexes du cinéma, comme les séries ou les films diffusés sur les services de vidéo en ligne, se déroulera cette année du 1er au 10 septembre dans la belle station balnéaire.
Critique : Un peu beaucoup aveuglément
Des films d’acteurs qui passent pour la première fois derrière la caméra, il y en a presque un par semaine ces temps-ci. Après les sorties des débuts de réalisateur de Ryan Gosling et de Russell Crowe au mois d’avril, voici la tentative initiale de Clovis Cornillac, un comédien qui ressemble décidément plus à l’équivalent français du bonhomme bougon Crowe qu’à celui de l’éternel jeune premier Gosling. Ces changements de casquette se soldent très rarement par de nouvelles vocations durables. Dans le cas présent, nous nous mettons toutefois à espérer que ce coup d’essai fort prometteur sera transformé en une belle et riche carrière de créateur de comédies légères et inspirées. Celles-ci sont hélas plutôt une denrée rare en France, où la vanne facile et fatiguée paraît rapporter plus, en termes commerciaux, qu’un humour un peu plus recherché.
Le Loup de Wall Street
Du rêve américain à l’avidité sans scrupule du monde des affaires, Jordan Belfort, courtier en Bourse à New York à la fin des années 80, va passer des portefeuilles d’actions modestes et de la droiture morale aux spectaculaires introductions en Bourse et à une vie de corruption et d’excès. En tant que fondateur de la firme de courtage Stratton Oakmont, son incroyable succès et sa fortune colossale alors qu’il avait à peine plus de vingt ans ont valu à Belfort le surnom de « Loup de Wall Street ». L’argent. Le pouvoir. Les femmes. La drogue. Les tentations étaient là, à portée de main, et les autorités n’avaient aucune prise. Aux yeux de Jordan et de sa meute, la modestie était devenue complètement inutile. Trop n’était jamais assez...