Véritable cadeau pour les fans de science-fiction, cet épisode de Castle est une mine d’or de références culturelles et d’humour. Une combinaison détonante.
Au cœur du SupernovaCon, une convention dédiée à la science-fiction et au comics, un corps est retrouvé sur le plateau reconstitué de la série Nebula-9. Castle et Beckett vont alors s’engager dans une enquête cocasse sur fond de déguisements, de fans exaltés et d’acteurs aux égos démesurés.
Nathan Fillion avait rêvé de ce synopsis – et l’avait évoqué lors de nombreuses interviews – Andrew W Marlowe l’a fait : une intrigue qui mettrait en scène un capitaine de vaisseau spatial sur le retour dont la série a été annulée prématurément une décennie plus tôt. Non, ce n’est pas du Captain Reynolds ni de Serenity dont The Final Frontier parle. Quoique l’hommage est tellement évident. Mais du Captain Max (Ed Quinn, Eureka) aux commandes du Nebula-9. Le décor est posé. Ce chapitre spécialement écrit pour les fans de science-fiction et les admirateurs de Nathan Fillion dans la série Firefly est un cadeau rare d’une série à son audience. Réalisé par Jonathan Frakes (Commander William T Riker, Star Trek, Nouvelle Génération qui fait une apparition au début de l’épisode en tant que fan n°1 de Castle), l’épisode fourmille de références aux classiques du genre : Blade Runner, Bienvenue à Gattaca, Le Seigneur des Anneaux, Stars Wars, Battlestar Galactica et bien sûr Firefly ou comme Castle dit si bien « That Joss Whedon show » (réplique meta qui a du faire imploser le cerveau de nombreux Browncoats*).
Pour autant, The Final Frontier n’est pas qu’une simple succession de clins d’œil. Katy Sargeant a su écrire un scénario solide avec une place privilégiée pour le couple Castle/Beckett. Au fur et à mesure des confessions embarrassantes de la détective – elle était une fan absolue de la série Nébula-9 – se dévoile un Castle compréhensif et tendre. Stana Katic trouve encore dans cet épisode l’opportunité d’exploiter un registre comique dans lequel elle excelle. Depuis le début de la saison 5, nous avons découvert le personnage sous un jour moins tourmenté et ça lui va plutôt bien. En outre, en tendant l’oreille de plus près, on peut reconnaître la voix de l’actrice incarnant l’oracle à bord du vaisseau.
Épisode précédé d’une grosse promotion, ce scénario Made in Geek réunit des noms irrémédiablement associés à la science-fiction : outre Ed Quinn en acteur déchu et Jonathan Frakes derrière la caméra, on retrouve Armin Shimerman (Star Trek : Deep Space Nine, Buffy contre les Vampires) et une imitation impeccable de William Shatner (Captain Kirk dans Star Trek) par Nathan Fillion himself. Rien que du bonheur !
* nom donné aux fans de la série Firefly