Armé de sa réalisation nerveuse et de son intrigue intéressante, 47 seconds parvient à briser la série des mauvais épisodes auxquels nous avait malheureusement habitués Castle. Comme promis par le créateur, Andrew W. Marlowe, ce chapitre remet sur les rails les secrets que se cachent les deux protagonistes principaux, ici la révélation de celui de Beckett, mais d’une manière si poussive que l’on n’apprécie qu’à moitié cette décision pourtant attendue.
Lors d’une manifestation, une bombe explose faisant de nombreux blessés. Beckett et Castle établissent que tout s’est joué durant les 47 secondes précédant la déflagration. 47 secondes décisives…
Enfin, un épisode qui rappelle ce dont est capable Castle. Imparfait mais assez solide pour remonter le niveau des précédents chapitres, 47 seconds nous offre, surtout grâce à sa réalisation soignée et dynamique, une histoire d’explosion dans laquelle on se laisse aisément prendre. Sa résolution bâclée et facile vient malheureusement entacher cette enquête qui aurait été sans ça un parcours sans faute.
D’ailleurs, c’est cette même explosion et les morts soudaines qu’elle entraîne qui poussent Beckett et Castle à se pencher sur leurs sentiments respectifs et permettent aux scénaristes de revenir sur l’attirance entre nos deux héros qui rythme en filigrane la série depuis la première saison. Malheureusement, la transition avec les épisodes précédents – qui n’avait plus abordé le sujet- est très maladroite, voire inexistante, et gâche finalement le plaisir que l’on a à se replonger dans ce jeu du chat et de la souris si jouissif. Pour autant, les perspectives qu’ouvre la révélation du secret de Beckett peuvent s’avérer bien intéressantes et c’est avec une impatience certaine que l’on attend les 4 derniers épisodes de la saison.