20 films venus de 23 pays différents (magie des coproductions) ont été présentés dans le cadre de la section Un Certain Regard. Le jury était présidé par le réalisateur Pablo Trapero, accompagné des comédiennes française Géraldine Pailhas et suédoise et norvégienne Marie Bonnevie, du réalisateur sénégalais Moussa Touré et de l’américain Peter Becker, directeur de la collection Criterion.
Gilles Jacob, président du Festival de Cannes, va quitter son poste à la fin de cette édition. En tant que fondateur de cette section en 1978, il est arrivé sur scène pour un discours bref mais touchant où il a rappelé son attachement à cet événement culturel dont il aura été l’image pendant plus de trente ans. La page qui se tourne est émouvante, ce que devrait consacrer la cérémonie de clôture ce samedi 24 mai.
Le Jury s’est dit honoré et ravi d’avoir pu visionner pendant 10 jours tant d’excellents films témoignant de la diversité et de la vitalité de la cinématographie mondiale d’aujourd’hui. Il a été impressionné par la force et l’originalité des œuvres présentées.
PRIX UN CERTAIN REGARD : White Dog (Fehér Isten) de Kornél Mundruczó (Hongrie)
PRIX DU JURY : Force Majeure (Turist) de Ruben Östlund (Suède) ou comment une avalanche provoquée va semer le trouble dans une famille qui semblait unie. Une œuvre tendue et la confirmation du talent du réalisateur déjà remarqué pour Play. S’il n’évite pas complètement la leçon de morale, l’humour atténue sa position de moralisateur.
PRIX SPECIAL DU CERTAIN REGARD : Le Sel de la terre de Wim Wenders et Juliano Ribeiro Salgado (France)
PRIX D’ENSEMBLE : Party Girl de Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis (France)
Enfin, un prix du meilleur acteur a été remis à une légende du cinéma australien, le comédien David Gulpilil primé pour CHARLIE’S COUNTRY de Rolf de Heer. En primant cet acteur que l’on peut sans réserve qualifié de mythique, le jury a fait preuve d’un sens aigu du talent qui ne peut qu’inciter à découvrir ces cinq films primés.
