Call Me Fitz
Canada : 2010
Titre original : Call Me Fitz
Créateur : Sheri Elwood
Scénario : Sheri Elwood
Acteurs : Jason Priestley, Ernie Grunwald, Peter MacNeill
Chaîne : The Movie Network
Durée : 26 minutes
Genre : Comédie
Globale : [rating:3][five-star-rating]
Le 6 mai prochain, outre les élections présidentielles, l’autre événement sera l’arrivée de la série canadienne Call Me Fitz sur Série Club, tard le soir. Pour l’occasion, Jason Priestley était en France pour faire la promotion de cette série dont il tourne déjà…la 4ème saison.
Synopsis: Après un accident qui a plongé son dernier client dans le coma, Richard « Fitz » Fitzpatrick, un vendeur de voitures d’occasion au comportement désobligeant, doit supporter un nouveau vendeur, Larry, un homme généreux déterminé à ramener Fitz dans le droit chemin.
Goodbye Brandon
Sur les toits de la Cité de l’architecture de Paris, face à la Tour Eiffel, une foule attend de pouvoir prendre une photo avec Jason Priestley. Les filles sont en folie et quelques « Brandon » fusent. Car il faut l’avouer, tout le monde était là pour retrouver le héros de Beverly Hills de notre adolescence, série phare des années 90. Pourtant, Jason confie lui-même pendant cette soirée qu’il préfèrerait se tirer une balle plutôt que de reprendre un jour le rôle de Brandon Walsh…
A l’instar d’un Johnny Depp dans « 21 Jump Street », les acteurs belles gueules devenus célèbres rapidement ont du mal à se défaire du rôle qui les a fait connaître. Jason Priestley aura tenté la même chose pendant des années, tout en restant concentré sur une carrière sur le petit écran. Après la réalisation de plusieurs séries dont « 7 à la maison » ou « Haven », c’est finalement une série dans laquelle il tient le 1er rôle qui va redonner un sacré souffle à sa carrière: Call me Fitz, 20 ans après la diffusion du 1er épisode de Beverly Hills.
Diffusée depuis 2010 sur HBO, inédite en France, la série a déjà remporté de nombreux prix et son succès continue. Loin, très loin du personnage de Brandon et de l’ambiance bien naïve de Beverly hills, Call Me Fitz nous était présenté en avant-première (enfin au moins les 2 premiers épisodes) et voilà ce qu’on en a pensé.
Hello Fitz !
Un quadragénaire complètement politiquement incorrect, préférant passer son temps à fumer de la drogue, boire de l’alcool et coucher avec des femmes qu’à travailler, ça vous rappelle quelqu’un? La comparaison avec Californication est effectivement très facile… Toutefois, les deux séries sont bien distinctes. Californication étant beaucoup plus trash que Call Me Fitz qui au final ne montre réellement aucun nudité.
Dans le traitement de la série, Call Me Fitz se rapproche en fait bien plus d’un Dead Like Me. Humour très particulier, personnages antipathiques, voire tristes, image au rendu vieillot complètement voulu, personnage imaginaires (la conscience)…les deux séries ont beaucoup en commun. Et tout comme Dead like Me, Call Me Fitz ne plaira donc pas à tout le monde.
Malgré une interprétation parfaite des acteurs et l’auto dérision assumée et succulente de la part de Jason Priestley, la série manque de rythme et donne en 2 épisodes déjà l’impression de tourner en rond. La bande son plombe plus les épisodes qu’autre chose et la série reste drôle, mais loin d’être hilarante. Quoi qu’il en soit, les personnages deviennent très vite attachants, à commencer par Fitz qu’on aime détester.
Son ami drogué est lui extrêmement drôle, mais la palme du meilleur personnage revient à Ernie Grunwald dans son rôle de conscience de Jason Priestley. Habitué des petits rôles allant de Friends à Earl en passant par Walker Texas Rangers ou Grey’s anatomy, Ernie se voit enfin offrir ici un rôle récurrent qui lui va comme un gant. En somme un bon moment devant la télé, qui marque un excellent retour de Jason Priestley à la télévision. Série sans prétention qui donne quand même vraiment envie de voir la suite, car on aime tous dans le fond, tout ce qui est politiquement incorrect…
Résumé
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