Mickaël Lanoye
Test Blu-ray : Interstellar
Six mois après la sortie d'Interstellar en salles, qu'en reste-t-il finalement ? L'ambition démesurée d'un cinéaste qu'une partie du public et de la critique érige en nouveau Stanley Kubrick ne lui a-t-elle pas fait, au final, accoucher d'une souris ? Le fait est que le spectateur a la sensation d'avoir devant les yeux une œuvre singulière et grandiose, mais pourquoi les rouages ne prennent-ils pas réellement, comme devant des films tels que 2001 odyssée de l'espace ou encore Abattoir 5 ?
Test Blu-ray : Les âmes silencieuses
Esthétique aboutie, effets spéciaux discrets, jump scares efficaces, refus du spectaculaire à tout crin créant chez le spectateur un sentiment diffus d’angoisse hypnotique… Le film de John Pogue est certes loin de révolutionner le genre, mais nous offre une expérience tout à fait sympathique et recommandable
Test Blu-ray : Still the water
Naomi Kawase signe avec Still the water un récit de coming of age en forme de troublante ode à la nature, pas toujours forcément finaude d’ailleurs, mais visuellement vraiment magnifique. Dialogues rares, scénario réduit à sa plus simple expression…
Test Blu-ray : [REC] 4 – Apocalypse
Jaume Balagueró revient à la saga [Rec] en optant pour le retour aux sources, celui de l’hystérie claustrophobe du film inaugural. Abandonnant définitivement le style du « found footage », remplaçant les couloirs étouffants de la pension de famille par ceux, tout aussi étroits et sans issue, d’un cargo dérivant en pleine mer, le cinéaste espagnol nous livre avec [Rec] 4 : apocalypse un film d’horreur tendu, court et sans le moindre temps mort.
Test Blu-ray : Une nuit en enfer – Saison 1
« Si le film est la nouvelle, la série est le roman », répètent Rodriguez et ses producteurs à longueur de bonus sur les Blu-ray édités par Wild Side. Et en effet, en passant par la case TV, Une nuit en enfer est passé d'une heure cinquante directes et intenses à rien de moins que sept heures trente de spectacle un poil recentré « grand public ».
Test Blu-ray : Le grand restaurant
Le grand restaurant est une comédie schizophrène, clairement divisée en deux parties distinctes et pour le moins déséquilibrées. La première partie du film suit Louis De Funès dans le huis-clos d'un grand restaurant, dans une suite de sketches sans intrigue propre ; à mi-parcours, le film s'emballe et nous propose une course poursuite policière, pile dans la veine des Fantômas dont le public était très friand à l'époque.
Test Blu-ray : Ni vu ni connu
Adapté d'un court roman d'Alphonse Allais, Ni vu ni connu s'avère une comédie iconoclaste s'intégrant parfaitement dans la filmographie d'Yves Robert. Très proche dans l'esprit de comédies familiales telles que La guerre des boutons, cette farce champêtre à la fois enlevée, drôle et souvent fort juste permettait à Louis De Funès de composer un de ses premiers rôles comiques en tête d'affiche. Un excellent moment.
Test Blu-ray : Du mouron pour les petits oiseaux
Du mouron pour les petits oiseaux est très éloigné du « réalisme poétique » cher aux grands film de Marcel Carné et se révèle finalement très « libre » (et même par moments franchement gonflé) dans sa façon d'aborder les rapports humains, et notamment amoureux. Les dialogues, signés Carné et Jacques Sigurd (Dédée d'Anvers), s'avèrent en effet absolument savoureux et contribuent à faire de ce « petit » film au casting quatre étoiles un excellent divertissement, suranné mais en tous points agréable.
Test Blu-ray : La 7ème cible
Avec son rythme extrêmement bien géré, surtout en ce qui concerne la montée de la tension durant la première heure, et ses ruptures de ton casse-gueule (qui passent pour la plupart comme une lettre à la poste, on remercie les talents couplés de Jean Poiret et Jean-Pierre Bacri),
Test Blu-ray : La valise
Pour le spectateur habitué aux énormes comédies signées en solo par Francis Veber et Georges Lautner, La valise manque de la petite étincelle de folie qui aurait été nécessaire pour convaincre à 100% et se placer vers les plus hautes marches du podium.
Test Blu-ray : Boardwalk Empire – Saison 5
Fort logiquement située en 1931, année de l'arrestation d'Al Capone et de la fin de la prohibition aux États-Unis, cette cinquième saison voit ses personnages un peu vieillis (et vieillissants) tenter d'évoluer, de s'adapter à un monde qui change
Test Blu-ray : White bird
Gregg Araki n'a jamais réellement arrêté de surprendre. Si son cinéma s'est certes assagi en murissant (c'est qu'il a quand même 56 ans), il continue toujours de gratter là où ça fait mal, pointant du doigt une société à la dérive. Avec White bird, il aborde à nouveau, dix ans après Mysterious skin, un récit de coming of age qui ne tardera pas à révéler son lot de mensonges