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Mickaël Lanoye

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Mickaël Lanoye, rédacteur cinéma / DVD / Blu-ray. Découvrir tous ses articles.

Test Blu-ray : L’autre

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Pour apprécier L’autre à sa juste valeur, il conviendra forcément, pour le spectateur contemporain, de replacer le film dans son contexte de production et de tournage. 44 ans après sa sortie dans les salles, l’élément essentiel de la narration du film, à savoir que l’un des deux

Test DVD : Fais ta prière, Tom Dooley

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N’en déplaise à Bertrand Tavernier, Patrick Brion et autres fins analystes du genre western, qui doivent trouver ce genre de détails bien triviaux, mais le principal attrait pour le cinéphile contemporain découvrant aujourd’hui Fais ta prière, Tom Dooley est de découvrir un film de cowboys mettant en scène Michael Landon, aujourd’hui surtout (uniquement ?) connu pour son rôle de Charles Ingalls dans la série La petite maison dans la prairie, et accessoirement un peu aussi pour sa prestation en tant qu’ange dans Les routes du paradis. La découverte du film de Ted Post sera donc une occasion de découvrir Landon en dehors de ces deux séries qui ont définitivement marqué les spectateurs contemporains : incroyable mais vrai, Michael Landon n’a donc pas coupé du bois toute sa vie, et – encore plus surprenant ! L’acteur a donc été jeune un jour. Une grande désillusion pour tous ceux qui imaginaient qu’il était sorti du ventre de sa mère âgé de 45 ans, une hache à la main et prêt à couper du bois en prévision de l’hiver à venir.

Test Blu-ray : The empire of corpses [Project Itoh]

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Premier film de la « trilogie » Project Itoh à être sorti sur les écrans japonais, The empire of corpses se base sur un roman inachevé, dont la particularité est d'avoir été terminé par Toh EnJoe, collaborateur régulier d'Itoh. Si l'on ne saura jamais réellement si les directions narratives prises par Toh EnJoe sont comparables à ce qu'aurait signé le romancier, elles sont du moins fidèles à l'esprit de Project Itoh, notamment dans cette obsession très post-11 Septembre d'un ennemi « intérieur », à priori indécelable : sans trop en dévoiler sur l'intrigue des deux romans et films, dans The empire of corpses et

Test Blu-ray : Rush hour 2

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Vous l'attendiez, le voilà enfin : quinze ans après sa sortie en salles, Rush hour 2 débarque ce mois-ci en Haute Définition sous les couleurs de Metropolitan Vidéo. Étrangement inédit en Blu-ray jusqu'ici, ce deuxième opus des aventures musclées et rigolardes de Jackie Chan et Chris Tucker est pourtant l'opus le plus fréquentable d'une franchise ayant surtout servi à introduire le mythique Jackie Chan sur le marché américain.

Test Blu-ray : Braqueurs

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Depuis qu’ils existent, les films de gangster ont dû s’accommoder d’une prise de position plus ou moins trouble à l’égard du crime. Entre les extrêmes de l’apologie de ce dernier et d’une condamnation sans équivoque de toute activité illégale, chacun d’entre eux s’est positionné – qu’il le veuille ou non – sur le spectre des valeurs morales aux variations de gris illimitées...

Test Blu-ray : Harmony [Project Itoh]

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Le nom de Project Itoh ne vous dira peut-être rien, mais les amateurs de culture japonaise auront sans doute entendu parler de ce jeune auteur de science-fiction décédé en 2009 des suites d'un cancer et laissant derrière lui deux romans, Genocidal organ et Harmonie (disponible en français chez Panini Books) et les trente premières pages d'un troisième, The empire of corpses. Disparu à l'âge de seulement 34 ans, Project Itoh nous a laissé les bases prometteuses d'une œuvre qui s'annonçait aussi dense que vraiment variée, au point que beaucoup de japonais lui vouent aujourd'hui un véritable culte. De ce culte est né le projet insensé d'adapter pour le cinéma les trois récits du jeune romancier, sous la forme de films d'animation, tous mis en boîte par des studios différents pour une sortie commune à l'automne 2015. L'homogénéité graphique entre les trois films est assurée par le célèbre illustrateur / designer Redjuice, qui assurera pour la trilogie le poste de chara-designer.

Test Blu-ray : Green room – Édition director’s cut non censurée

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Ce film avec des séquences gore troublantes (une main luttant pour garder une porte fermée, l’emploi de chiens à dents acérées) a permis au réalisateur de rendre hommage à son attachement à la musique punk avec humour mais sans ironie, les séquences musicales étant plutôt efficaces. Le contexte néo-nazi plonge les quatre amis dans une ambiance « Blues Brothers dans un bar country » mais avec une issue moins positive, pour eux comme pour leurs ennemis d’une nuit. Le film s’inscrit dans la continuité d’un genre efficace pour le suspense, le film dit « de siège » autant les plus prestigieux exemples

Test DVD : Allez coucher ailleurs

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S'il n'est probablement pas aussi (re)connu que L'impossible monsieur Bébé (1938), qui marquait la rencontre au sommet des talents de Cary Grant et de Howard Hawks dans une alchimie comique absolument géniale et imparable, Allez coucher ailleurs (I was a male war bride, 1949) n'en demeure pas moins une « petite » mais formidable comédie signée par un duo qui en avait décidément sous le pied pour ce qui était de dérider les spectateurs.

Test Blu-ray : Le carrefour de la mort

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Le carrefour de la Mort (Kiss of death) est un classique du « Film Noir », parfois considéré comme le meilleur film d'Henry Hathaway. Profondément réaliste, mis en scène avec classe et déroulant son intrigue sur un rythme très soutenu, le film suit la trajectoire du petit truand Nick Bianco (Victor Mature) qui, après un séjour en prison, se résoudra à devenir une « balance » et aura bien du mal à retrouver les rails d'une vie rangée sous la menace du truand psychopathe Tommy Udo (incroyable Richard Widmark).

Test DVD : Moonwalkers

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La théorie du complot sous sa forme actuelle est née dans les années 1960. Il y a eu deux événements si exceptionnels, l’un tragique avec l’assassinat du président Kennedy, l’autre incroyable dans sa capacité de repousser les limites imposées à l’homme qui a marché pour la première fois sur la lune, que des esprits dubitatifs n’ont pas voulu croire en leur véracité. C’était trop gros pour être crédible, trop énorme pour que la paranoïa ambiante – passablement renforcée par la consommation de toutes sortes de drogues hallucinogènes – ne s’en saisisse. Le cinéma en a, lui aussi, tenu compte, notamment avec le pamphlet accusateur JFK de Oliver Stone dans le cas du drame de Dallas et indirectement par le biais de Capricorn One de Peter Hyams qui cherchait à miner notre perception de la vérité à travers le filtre des médias. Moonwalkers n’a donc strictement rien inventé, même si sa tentative d’aborder la thématique sous un angle comique mérite une certaine reconnaissance. Le problème est que le ton de la dérision subit beaucoup trop d’interruptions pour aboutir à un film convaincant.

Test Blu-ray : Un homme à la hauteur

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Depuis le carton au box-office d'Intouchables, les producteurs français semblent s'être donné le mot afin de ne plus produire en France que des comédies au ton uniforme de « feel good movie » et largement tournées vers la notion de « vivre ensemble ». Depuis 2011 au cinéma, toutes les différences sont donc autant de richesses et d'enseignements, comme pour mieux faire oublier aux français que même en communauté chacun est enfermé dans un « cocon » où l'on se force à fermer les yeux et ignorer tout de son voisin.

Test Blu-ray : Larry le dingue, Mary la garce

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Première expérience américaine pour le britannique John Hough (Les sévices de Dracula, La maison des damnés), Larry le dingue, Mary la garce appartient au genre très codé et très populaire dans les années 70 du « film de bagnoles ». Enlevé et suivant un trio d'anti-héros très typiques des années 70, le film surfe sur le succès d'Easy rider, idée encore renforcée par un final désenchanté et surtout par la présence au casting de Peter Fonda en pilote automobile raté bien décidé à prendre ce que la vie ne lui a pas offert sur un plateau. Formellement, il s'agit d'un road movie assez classique mais très attachant, qui véhicule également un certain esprit beatnick libertaire (comme bien des road movies de l'époque). Aux côtés de Fonda, on sera également ravis de retrouver la tronche d'Adam Roarke (Le diable en boite), acteur rare et disparu trop tôt, ainsi que la frimousse de Susan George, dont on se souvient surtout de la prestation dans Les chiens de paille de Peckinpah, mais qui jouait également et surtout dans l'époustouflant Far West Story de Sergio Corbucci (1972), un western spaghetti trop méconnu qui mériterait d'entrer par la grande porte au Panthéon du genre.