Mickaël Lanoye
Test DVD : Hibou
Comme il semble loin, le temps où la simple évocation des noms d’Éric et Ramzy suffisait à réunir des millions de spectateurs dans les salles de cinéma. Entre 2001 et 2004, près de deux millions de spectateurs s'étaient déplacés à trois reprises pour rire à gorge déployée devant La tour Montparnasse infernale, Double zéro et Les Dalton. Si ces films sont très loin d’être les meilleurs de leur filmographie en commun, le public répondait présent : c'était ce qu'on appellera « l’âge d’or » d’Éric et Ramzy. Passée cette période bénie, les deux lascars ont réussi avec Seuls two (2008) et Halal police d'état (2011) à frôler le million d'entrées, et leurs plus mauvais scores au box-office plafonnaient respectivement à 300.000 (Steak, 2007) et 350.000 (La tour 2 contrôle infernale, 2016).
Test DVD : Vicky
La nouvelle comédie signée et interprétée par Victoria Bedos, sobrement intitulée Vicky, reprend donc à nouveau le schéma narratif de Little Miss Sunshine : on y suit une famille en pleine implosion, qui finira par se ressouder autour de la réussite dans la chanson de la petite dernière. Même si les noms sont naturellement modifiés, on sent bien qu’une large part autobiographique mène l’écriture de la jeune femme : elle reforme notamment à l’écran son « vrai » duo de scène avec Olivier Urvoy de Closmadeuc, Vicky Banjo. En tant que spectateur, on pourra également s’étonner de la dureté avec laquelle elle décrit les membres masculins de sa famille, la plume n’étant vraiment pas tendre ni avec son père (Guy Bedos) ni avec son frère (Nicolas Bedos donc), décrit dans Vicky comme un véritable connard narcissique et n’attirant pas la moindre sympathie.
Test Blu-ray : Game of Thrones – Saison 6
Année après année, chaque nouvelle saison de la mythique série Game of thrones draine avec elle son flot de mécontents, de déçus et autres ronchons qui inondent littéralement le Net de leurs critiques assassines, établissant invariablement que la dernière saison du show créé par David Benioff et D.B Weiss est la moins réussie depuis les débuts de la série.
Test Blu-ray : The ‘burbs – Les banlieusards – Édition «...
Chef d’œuvre (souvent) oublié de la filmographie de Joe Dante, Les banlieusards s’est forgé, avec les années, une solide réputation de film culte. Satire enlevée et brillante de l’american way of life de banlieue, le film s’avère en effet un trésor de comédie dont le casting porté par Tom Hanks est également composé des tronches incroyables de Rick Ducommun, Bruce Dern ou encore Corey Feldman (le gamin « cool » incontournable des années 80).
Test Blu-ray : Le BGG – Le Bon Gros Géant
Le BGG - Le Bon Gros Géant marque les retrouvailles entre Steven Spielberg (réalisation) et Melissa Mathison (scénario) plus de trente ans après E.T. l’extra-terrestre. Même si bien sûr, le récit en lui-même est « vampirisé » par la patte de Roald Dahl.
Test DVD : Ils sont partout
Avec Ils sont partout, Yvan Attal aborde de front un sujet difficile : l'antisémitisme latent et insidieux qui, si l'on en croit son discours sonnant véritablement comme une sonnette d'alarme, est en train de consumer la France dans l'indifférence générale. Pour mettre en scène plusieurs clichés antisémites, le réalisateur / scénariste opte donc pour le film à sketches. Par essence, le film à sketches est un exercice difficile, posant des problèmes de rythme et d'équilibre. En effet, on n'a pour ainsi dire jamais vu un film à sketches ne proposant que des histoires ayant toutes le même impact sur le spectateur. Même quand il n'est mis en scène que par un seul et même cinéaste, le film à sketches souffre souvent de longueurs, l'ennui s'installant en général devant les ruptures de ton ou fluctuations d'inspiration selon les sketches.
Test Blu-ray : American Nightmare 3 – Élections
Empruntant ses codes formels et narratifs à la fois au cinéma d'horreur et au cinéma d'action, James DeMonaco nous propose American nightmare 3 : Élections, nouvelle plongée dans les nuits de la Purge, celles où un pays entier s'amuse à rejouer Running man dans les rues.
Test Blu-ray : Tarzan [ Blu-ray 3D ]
Depuis la création du personnage par Edgar Rice Burroughs au début du vingtième siècle, Tarzan a enflammé les imaginations, et ce sont plusieurs dizaines d'adaptations qui se sont succédé au fil des années au cinéma et à la télévision. De la plus fidèle à la plus fantaisiste, chacune de ces adaptations a en quelque sorte apporté sa pierre à la légende d'un personnage qui, à l'instar de Sherlock Holmes, Dracula ou encore Hercule, appartient aujourd'hui plus que jamais à la culture populaire
Test Blu-ray : Fear the walking dead – Saison 2
Si l'on met de côté le cas isolé de NCIS : Enquêtes spéciales, série pour laquelle tout le monde semble avoir oublié qu'elle était le spin-off de JAG, la malédiction du « spin-off » dans le petit monde des séries TV, c'est d'être sempiternellement comparée à la série dont elle est dérivée. Et naturellement, plus la série d'origine aura marqué les mémoires, plus ses spin-off resteront semble-t-il condamnés à rester dans son ombre. On ne vous apprendra rien en disant que Fear the walking dead est une excroissance télévisuelle de la série-culte The walking dead. Néanmoins, petit à petit, et malgré les critiques assassines et les inévitables comparaisons (forcément toutes un peu malvenues), la nouvelle création de Robert Kirkman et Dave Erickson rencontre tout de même suffisamment de succès outre-Atlantique pour qu'une troisième saison ait été commandée.
Test Blu-ray : Conjuring 2 – Le cas Enfield
Conjuring 2 est la preuve la plus flagrante et la plus évidente de la domination de James Wan sur tous ses contemporains en termes de flippe couchée sur celluloïd.
Test Blu-ray : Money monster
Avec Money Monster, Jodie Foster ne se contente pas d’allier suspens et comédie en offrant au spectateur divers sujets de débats plus ou moins surlignés.
Test Blu-ray : R100 / Blaq Market #06
Taré, inclassable et vraiment typiquement japonais, R100 permet à Hitoshi Matsumoto de renouer avec la veine comique bizarroïde qui animait déjà son film Symbol, réalisé en 2009. Le film sous-tend de façon potache et décomplexée qu'afin de trouver le bonheur, l'homme doit passer par la souffrance physique. Si Shinya Tsukamoto avait déjà traité ce thème avec brio dans l'épatant Tokyo fist en 1995, Matsumoto quant à lui choisit de jouer la carte du décalage et de l'absurde, en mettant en scène un morne vendeur de matelas découvrant la plénitude à travers les services d'une boite de dominatrices SM / Bondage dont le boulot est de le frapper ou de l'humilier dans des lieux publics.