Tobias Dunschen

Peut-être le fait d'avoir parcouru la France ces dernières semaines, passant d'un festival et d'une région à l'autre, nous a-t-il passablement faussé la perception de la routine des sorties cinéma. Car il n'y a pas à tergiverser, l'immense majorité des sorties de ce mercredi ne nous donne guère envie de braver les éléments hivernaux, afin de nous glisser dans la salle obscure la plus proche !

Comme le disait si bien le présentateur de la séance de Jacques Demy Le Rose et le noir au Festival d'Albi, il existe déjà un certain nombre de films sur l'auteur de ces chefs-d'œuvre intemporels que sont Les Parapluies de Cherbourg et Les Demoiselles de Rochefort. Celui qui nous avait particulièrement marqués au moment de sa sortie est Jacquot de Nantes de Agnès Varda.

Venez vivre à la campagne, c'est merveilleux ! S'il disposait de moins de qualités cinématographiques indéniables, ce documentaire pourrait passer pour de la publicité à peine larvée en faveur d'un style de vie bucolique. Or, c'est au contraire la grande liberté de ton qui rend Se souvenir des tournesols si frais et désarmant.

En fonction de votre degré d'assiduité dans les salles obscures et devant les services de vidéo en ligne, votre parcours personnel de découverte du talent indéniable de l'acteur Sayyid El Alami va forcément varier. Peut-être l'avez-vous remarqué une première fois à partir de mai 2022 dans la mini-série « Oussekine » sur Disney+.

L'amour, l'amour, l'amour toujours ! Peu de thématiques ont à ce point exercé leur influence sur le cinéma que les tribulations romantiques. Et avant l'avènement du Septième art, les romans à l'eau de rose dominaient les cœurs du public, notamment grâce à l'autrice Jane Austen, l'une de ses représentantes les plus sophistiquées.

Quand la fiction s'invite en milieu carcéral, c'est souvent pour redresser les torts et procéder à une réhabilitation aussi édifiante que forcée des détenus. Il y a trois ans, Kad Merad avait tenu le rôle passablement problématique du sauveur venu de l'extérieur dans Un triomphe de Emmanuel Courcol.

Cette année dans le Tarn, ça va chanter, danser, swinguer et toute autre activité qui se déclenche dès que l'oreille humaine entend de la (bonne) musique ! Placée sous le signe de la musique, la 28ème édition des Œillades Festival du Film francophone s'est ouverte ce soir, pour six jours remplis de séances, de rencontres, d'ateliers, mais aussi donc de musique.

Depuis sa disparition il y a près de quarante ans, un nombre conséquent de livres ont été écrits sur Cary Grant. Principalement pour le marché anglophone, alors que l'acteur d'origine anglaise jouit jusqu'à ce jour d'une popularité certaine auprès du public cinéphile français. Les rétrospectives, organisées conjointement à l'Institut Lumière de Lyon et au Paris Cinéma Club le mois dernier, sont là pour nous le rappeler.

Un jeune paumé dans un univers rural, abandonné à lui-même, contraint pour exister de s'imposer dans une discipline qui n'est à première vue pas la sienne. Les deux films que l'on a vus plus ou moins au début et à la fin de notre couverture de l'Arras Film Festival se renvoient curieusement la balle.

Pas facile d'éviter le mastodonte en cette semaine de cinéma, vous savez, le film attendu depuis des mois, voire depuis un quart de siècle par les fans les plus fervents du genre défunt du péplum ! Pourtant, il serait fort dommage que vous n'alliez voir que Gladiator II de Ridley Scott au cours des sept jours à venir.

En termes de drames familiaux, le fil est ténu entre notre appréciation à leur égard ou au contraire leur rejet catégorique. Difficile de trouver le ton juste, celui qui nous fait adhérer à ces tranches de vie, tout en aménageant des espaces de singularité qui vibrent à leur propre rythme.

De quelle partie des années 1990 pourrait-on bien être nostalgique ? De notre jeunesse, peut-être, mais pas sûr, puisque l'on se sent quand même bien plus serein à l'heure actuelle que lors de nos errements divers et variés de la vingtaine. D'une certaine insouciance qui bordait parfois à la naïveté donc.