Tobias Dunschen
Les sorties du 13 avril 2016
Coincée entre la célébration du passé à travers le festival Play it again et l’ouverture de la rétrospective Gus Van Sant à la Cinémathèque Française et l’appréhension de l’avenir avec l’annonce des différentes sélections du Festival de Cannes à partir de demain, cette semaine de sorties cinéma peine à nous enthousiasmer.
Festival Play it again 2016 : le programme
C’est demain, le mercredi 13 avril 2016, que débutera un peu partout en France la deuxième édition du festival Play it again, dédié aux films d’hier dans les salles d’aujourd’hui. Pendant une semaine, cette manifestation organisée par l’Association des Distributeurs de Films du Patrimoine permettra de voir ou revoir dans les salles de cinéma de plus de 120 villes les plus beaux classiques ressortis l’année dernière en version restaurée.
Critique : Voici le temps des assassins
C’est au cœur de Paris, hébergeant encore au milieu des années 1950 le tohu-bohu du marché des Halles, que démarre cette histoire hautement mélodramatique dont les pieds d’argile sont habilement cachés par la mise en scène très fluide de Julien Duvivier. En effet, Voici le temps des assassins n’est pas du tout le genre de film à nous impressionner grâce à la substance dramatique de son scénario.
Critique : Un homme charmant
Le cinéma latino-américain a le don de parler d’un malaise profond de la façon la plus conciliante imaginable. A en juger par l’échantillon qui parvient jusque sur les écrans français, des craintes enfouies sous-tendent une civilisation qui n’est en fin de compte pas si différente de la nôtre.
Les anniversaires de la semaine 15 / 2016
Voici la liste des personnalités du cinéma qui célébreront un anniversaire important pendant la semaine à venir, entre le 11 et le 17 avril 2016 :
Quatre films de Julien Duvivier aux Fauvettes
Six ans après avoir fait l’objet d’une rétrospective à la Cinémathèque Française et six mois après l’hommage que lui a rendu le 7ème Festival Lumière à Lyon, le réalisateur français Julien Duvivier est une fois de plus à l’honneur ce mois-ci, grâce à la ressortie en version restaurée de quatre de ses films, qui seront projetés à partir d’aujourd’hui et au fil des semaines entre autres au cinéma de répertoire Les Fauvettes.
Les sorties du 6 avril 2016
Nouvelle semaine, même constat : ce mercredi, largement plus de mille écrans de cinéma dans tout le pays seront pris d’assaut par les deux sorties les plus lourdes, pour ne laisser que les miettes de l’exploitation aux œuvres d’un tout autre calibre de qualité.
Critique : Truth Le Prix de la vérité
Deux films sortis aux Etats-Unis à la fin de l’année dernière ont traité de front des affaires récentes, qui mettent en lumière l’état actuel du journalisme américain. Il y est question de la responsabilité morale des membres de la presse d’investigation, ainsi que de leurs méthodes de travail pas toujours entièrement respectueuses de leur déontologie.
Décès de l’actrice Chus Lampreave
L’actrice espagnole Chus Lampreave est décédée hier à Almeria. Elle était âgée de 85 ans. Pendant plus de vingt ans, Chus Lampreave faisait partie intégrante de l’univers de Pedro Almodovar. Elle a collaboré avec le réalisateur sur huit films, dont certaines de ses œuvres majeures comme Femmes au bord de la crise de nerfs et Parle avec elle.
Les anniversaires de la semaine 14 / 2016
Voici la liste des personnalités du cinéma qui célébreront un anniversaire important pendant la semaine à venir, entre le 4 et le 10 avril 2016 :
Critique : Vendeur
Les histoires de succession de père en fils ont souvent quelque chose d’un cercle vicieux. Plutôt que d’être le moment privilégié pour dresser le bilan d’une vie passée et poser les fondements sains d’une autre qu’il reste encore à vivre, le passage de relais d’une génération à l’autre prend des allures d’éternel recommencement.
Critique : Tout pour être heureux
Les histoires de séparation ne sont jamais très marrantes à raconter. Quand deux êtres humains se séparent, c’est rarement de gaieté de cœur et il y a souvent des dommages collatéraux difficilement prévisibles. Même dans les tentatives plus ou moins désespérées d’en tirer matière à rire, il reste toujours un fond d’amertume et de regrets qui déteint forcément sur la bonne humeur affichée avec ostentation.