Tobias Dunschen
Les sorties du 14 février 2024
En cette semaine de cinéma qui a commencé avec la Saint-Valentin, désormais derrière nous, les distributeurs français ne font pas d'effort particulier pour les spectateurs romantiques. Même si qualifier le programme des sorties de ce mercredi de rachitique serait fortement exagéré, on se croirait néanmoins presque entré de plein pied dans une période de privation.
International Cinephile Society 2024 : le palmarès
Avec chaque nouvelle annonce de prix de cinéma en ce début d'année, le consensus s'établit d'une manière aussi immuable qu'ennuyeuse. Heureusement, il reste de rares associations qui osent prospecter en dehors de la sphère restreinte des quatre ou cinq films et interprétations qu'on a un peu trop tendance à trouver sur toutes les listes du meilleur de l'année passée.
Cycle « Enquêtes » sur LaCinetek en février 2024
Quand on vous parle d'enquête, par association, ce serait du côté du genre policier que vous l'imaginerez, non ? Or, LaCinetek ne serait pas LaCinetek, si ses programmateurs n'étaient pas allés chercher plus loin pour composer le nouveau cycle mensuel inclus dans l'abonnement. Car des enquêtes, il y en a de toutes sortes au fil des dix films que vous pourriez découvrir en illimité jusqu'au samedi 9 mars inclus.
Goya 2024 : le palmarès
Alors que le week-end dernier, les yeux des cinéphiles étaient rivés sur ce qui se passait aux États-Unis, côté grand public pour les bandes-annonces des blockbusters à venir diffusées au cours du Super Bowl, côté fanatiques de prix pour s'assurer que Christopher Nolan aura bien son Oscar grâce à son sacre aux Directors Guild Awards, en Espagne, la 38ème cérémonie des prix Goya a cloturé l'année 2023 du cinéma ibérique.
Les sorties du 7 février 2024
La folie sous toutes ses formes s'invite dans vos salles obscures cette semaine. Tout d'abord, la folie ou plutôt l'inconscience des distributeurs de ne pas vous proposer un programme hebdomadaire un peu plus fourni et éclectique à l'approche des vacances d'hiver pour la région parisienne.
Critique : Le Bonheur est pour demain (Brigitte Sy)
Dans les années 1990, une fasciantion différente émanait-elle du monde des gangsters, ce mythe qui n'avait pas encore été sacrifié sur l'autel de toutes sortes de luttes idéologiques ? Par conséquent, est-ce qu'un hommage nostalgique à ces hors-la-loi fait sens trente ans plus tard, sans pour autant en tirer quelque conclusion rétrospective que ce soit ?
Critique : Un coup de dés
Quand on établit la liste des meilleurs réalisateurs français, ce n'est très probabalement pas à Yvan Attal qu'on pense le premier. Et pourtant, toutes proportions gardées, il accomplit depuis le début du siècle un parcours derrière la caméra des plus respectables. En désormais huit longs-métrages, il se pose sans la moindre fanfaronnade en observateur de la société française.
Critique : Argylle
En matière de films d'espionnage, le haut du panier est constitué soit de spectacles à l'élégance luxurieuse et à la capacité d'adaptation bluffante en fonction des époques, bref de l'univers James Bond, soit de plongées moins étincelantes dans la grisaille quotidienne d'un métier sans gloire, croisées ces dernières années chez Tomas Alfredson (La Taupe) et Steven Spielberg (Le Pont des espions).
Critique : Amelia’s Children
En termes de films d'horreur, mieux vaut savoir le moins possible sur les revirements de l'intrigue et les séquences les plus choquantes, afin d'en tirer une jouissance maximale. On va donc tenter de vous dévoiler le moins d'éléments du scénario de Amelia's Children, le premier long-métrage que Gabriel Abrantes a réalisé seul, six ans après le déjà très curieux Diamantino.
Critique : Le Dernier des juifs
Avec un titre pareil, le premier long-métrage de Noé Debré s'est d'emblée mis dans une position provocatrice. Car peu importe le contexte de l'actualité géopolitique, le fait d'aborder la communauté juive en France et ailleurs s'accompagne toujours de son lot de polémiques rarement constructives.
Les sorties du 31 janvier 2024
La surabondance des sorties perdure en ce tout dernier mercredi du mois de janvier 2024. Si l'on compte l'ensemble des films à l'affiche ou de retour en salles à partir de ce jour, on arrivera au nombre insensé de près d'une trentaine de titres. Qui a le temps, l'énergie, l'argent, voire l'envie d'aller voir tout cela ?!
Gérardmer 2024 : reprise de la compétition à la Cinémathèque Française
Du côté de Bercy, vous n'aurez pas l'atmosphère si particulière des Voges à la mi-janvier. Là-bas, il y a traditionnellement de la neige ou pas, un lac joliment gelé ou pas, mais certainement un public investi à fond, costumes extravagants et cris de loup en début de séance à l'appui.