Marina

Quel épisode que ce final de Parenthood ! Cet ultime chapitre nous permet de retrouver tout ce qui fait l’attrait de la série : des dialogues soignés teintés de répliques hilarantes, des gestes touchants, des situations amusantes et des scènes de famille absolument exquises. La réalisation est parfaite notamment pour les scènes de ruptures du début et les choix musicaux -c’est une constante pour la série- extrêmement bien choisis. Un seul bémol : l’attente jusqu’à l’annonce du renouvellement de la série !

Avec les contes de fées pour toile de fond, Once upon a crime véhicule suffisamment de magie pour nous offrir un chapitre agréable et bien mené dont on attendait pourtant plus. Les fans de séries se réjouiront néanmoins des nombreuses guest-stars - Meghan Markle de Suits, Sarah Jane Morris de Brothers and Sisters et Taylor Kinney de The Vampire Diaries- . Quant aux « simples » adorateurs de Castle, ils pourront savourer à loisir le retour délicieux de Martha et les quelques très bonnes répliques bien placées.

Kate Winslet, Dustin Hoffman, Glenn Close, ces noms jadis associés au grand écran font aujourd’hui les beaux jours des séries télé. Impensable il y a encore quelques années, la tendance est pourtant là : le cinéma n’a désormais plus aucune vergogne à s’accointer avec le monde de la télé. Mieux, il prête volontairement ses stars pour notre plus grand bonheur.

Sans être réellement mauvais, cet avant-dernier épisode passe tout de même à côté de nombreuses scènes qui auraient dû être bien plus touchantes. Il remplit néanmoins son rôle en nous offrant des résolutions tour à tour déchirantes ou joyeuses de situations ayant rythmé cette troisième saison. Le face à face sous la pluie entre Jasmine et Crosby est absolument magnifique et laisse entrevoir un final plutôt heureux pour le couple.

Après un début paresseux, cette conclusion de Pandora nous offre un retournement de situation judicieusement amené et complètement inattendu qui rattrape la qualité plutôt moyenne de ce double épisode. Jennifer Beals est impeccable et -cette fois- utilisée à sa juste valeur. Une seule déception : que ce ne soit ici qu’une guest star.

Par sa dernière scène -la demande en mariage de Matthew à Mary, ce final de la seconde saison de Downton est la réalisation de ce que beaucoup attendait depuis le début de la série. En parfait équilibre, pour contrecarrer ce bonheur, le procès et le verdict de culpabilité de Mr Bates amène ce qu’il faut de drame et permet d’amorcer sans doute l’un des principaux arcs narratifs de la troisième et peut-être dernière saison de la saga anglaise.

Après l’épisode étrangement mauvais de la semaine dernière, Tough love nous réconcilie avec Parenthood. Émotion et réalisme sont au rendez-vous pour nous entraîner brillamment dans toutes ces histoires familiales, amicales et amoureuses. Le retour de Drew nous rappelle combien Miles Heizer est un jeune acteur étonnant, tout en sensibilité, que l’on aimerait voir plus souvent.

La semaine dernière, la nouvelle tombait : après 8 années à l’antenne, cette saison de Dr House sera la dernière. Triste ? Soulagée, plutôt. Depuis quelques temps, la série s’était transformée en simple caricature d’elle-même entraînant dans sa déchéance le personnage autrefois passionnant de Grégory House. Elle n’est malheureusement pas la seule : How I met your mother, Les Experts : Las Vegas, Desperate Housewives sont autant de séries dans le même cas. Tour d’horizon.

Cette première partie du traditionnel double épisode de Castle nous offre une histoire alambiquée et peu crédible d’un espion capable, seul, de déclencher une guerre américaine. Jennifer Beals (The L word, The Chicago Code) joue Sophia Turner, un agent de la CIA, que l’on attendait plus aiguisé quand sa présence a clairement pour seule fin de ramener le focus sur l’histoire de Castle et Beckett en semant le trouble auprès de la détective. Effet réussi même si l’on ne peut s’empêcher de trouver un certain gâchis dans cette sous-utilisation de l’actrice.

À l’image de l’ouverture de cette seconde saison, PBS a décidé, avec ce pénultième chapitre, de nous offrir 2h de Downton Abbey en fusionnant les épisodes 7 et 8 de la diffusion anglaise. Ingénieux dans la continuité mais délicat dans les faits compte tenu de la densité de la série. Heureusement le savoir-faire et le rythme de Julian Fellowes nous préservent de l’ennui et nous offrent avec ces deux chapitres un passage intéressant vers le final de cette irrégulière deuxième saison.

Pour sa première fois derrière la caméra, Peter Krause (Adam Braverman) nous offre un épisode bien décevant. Pauvrement réalisé, étrangement monté, c’est autant une surprise -la série nous a habitués à tellement mieux- qu’une déception - les quelques scènes tendres ne suffisent pas à rattraper la qualité médiocre du scénario-. À trois épisodes du final, on espérait mieux.

Pari risqué que cet épisode hommage aux films noirs des années 40, pourtant The Blue Butterfly est une réussite. L’intrigue rythmée, les flashbacks réussis et les décors magnifiques nous entraînent dans une aventure à la fois drôle et glamour. L’hilarante scène entre Ryan et Castle et le baiser final entre Joe et Vera, pendants imaginaires de Beckett et Castle, sont des cerises sur le gâteau absolument délicieuses.