Guillaume Imbert
Critique : Marcello Mio
Le dernier film de Christophe Honoré nous raconte le parcours de maturation d’une Chiara Mastroianni fantasmée, cherchant son identité d’actrice, tout en bataillant avec l’ombre de son père. L’opportunité d’un tournage avec Fabrice Luchini va déclencher en elle une crise qui l’amènera à prendre pour un temps l’apparence de son père.
Critique : MaXXXine
Je n’ai, à ce jour, pas vu les deux premiers opus de la trilogie de Ti West. je découvre ainsi Maxxxine vierge de certaines références, bien que je me sois senti en terrain bien connu.
Critique: The Bikeriders
Malheureusement très convenu, le dernier film de Jeff Nichols ne sera pas l’occasion d’heureuses retrouvailles. Celui qui enchantait dans “Shotgun stories”, “Mud” ou “Take shelter” en mélangeant Americana prolétaire et magie de l’enfance a perdu tout son mordant.
Critique : Tatami
Efficace sans être révolutionnaire, Tatami attire énormément de sympathie par le dynamisme de sa mise en scène (malgré une économie de moyens apparente) à travers un message puissant et une foi aveugle dans le pouvoir de représentation du cinéma.
Critique : Saravah
Que peut-on espérer d’un grand moment de cinéma documentaire, si ce n’est la photographie d’un moment magique capturé pour nous dans le temps ? C'est ce que nous offre Saravah.
Critique : Sons
Nous arrivant du Danemark, Sons vient jouer dans la cour des thrillers carcéraux. Avec son personnage central de matonne secrète et la promesse de rebondissements claustrophobiques, le spectacle m’aura malheureusement déçu.
Critique : Fremont (Deuxième avis)
Frémont, c’est l’histoire de Donya, d’origine afghane, ancienne traductrice immigrée aux États-Unis et travaillant dans une usine de gâteaux porte-bonheur. Pour raconter son errance, Babak Jalali choisit un ton humoristique “sec”, rafraîchissant et sans complaisance.
Critique : C’est pas moi
C’est pas moi me semble être un mélange de deux projets: une sorte de journal intime et une réflexion plus philosophique sur le cinéma. M’est avis que les deux ne se mélangent pas toujours bien et que l’on peut rester sur une impression cryptique.
Critique : Mars Express
Alors qu’on arrive au bout du calendrier scolaire de 2024, il semble presque criminel de ne pas glisser un petit mot sur Mars Express avant de partir en vacances...
Critique : Emilia Perez
Emilia Perez, c’est à la fois pour Jacques Audiard le retour au fantasme mais aussi à la maîtrise. En affichant par la forme de la comédie musicale le décalage de son spectacle, Audiard réussit à accomplir un très joli scénario en piochant encore une fois dans la tradition américaine mais cette fois pour la pirater de l’intérieur.
Critique : Memory
Fonctionnant par fragments, l’intrigue de Memory laisse le spectateur remplir les ellipses qui séparent les séquences. Difficile d’ailleurs de ne pas y voir un symbole du duo d’acteurs au cœur du film, dont les mémoires sont pleines de trous et de blessures ouvertes...
Critique express : Vice-Versa 2
Alors qu'un énième Toy-Story est déjà annoncé, voici donc la deuxième itération de Vice-Versa.