Tobias Dunschen

Depuis des années, la fin de l'automne rime pour nous avec un petit séjour dans le Sud-Ouest. C'est dans le Tarn, à Albi précisément, que nous avons l'habitude de prendre nos quartiers pendant quelques jours à la mi-novembre, histoire de découvrir les meilleurs nouveaux films francophones, d'en rattraper quelques uns, de bien manger et, surtout, de profiter pleinement de l'ambiance merveilleusement conviviale de ce festival incontournable !

Il est dans la nature de chaque prix que le nombre de prétendants se réduit à chaque nouvelle présélection. Depuis hier, ne concourent donc plus aux European Film Awards les dernières œuvres de Karim Aïnouz, Marco Bellocchio, Thomas Cailley, Victor Erice, Jessica Hausner, Tran Anh Hung, Radu Jude, Cédric Kahn et Ken Loach.

Le rire et les larmes évoluent en parfaite harmonie au cours de cette semaine de cinéma. A l'écart des habituelles grosses productions hollywoodiennes et françaises, nos trois coups de cœur et quelques autres sorties de ce mercredi de la mi-novembre témoignent d'une belle richesse de films à dévorer sans modération sur vos écrans de cinéma.

Officiellement, le Centre Pompidou à Paris n'est censé fermer pour travaux de rénovation qu'à l'été 2025. Or, c'est dès à présent que les amateurs d'art moderne peuvent parfois trouver porte close du côté de Beaubourg, en raison d'un mouvement de grève, d'actualité pas plus tard qu'hier et aujourd'hui.

A quelques anomalies statistiques dues à la pandémie du coronavirus près, on vit de plus en plus longtemps. Pourtant, est-ce que cela signifie aussi qu'on vit de mieux en mieux ? Et surtout, existe-t-il un accompagnement social et culturel envers ces personnes de plus en plus âgées, auxquelles nous commençons à nous identifier chaque jour un peu plus ?

Il n'y a aucun doute, on est en pleine période d'Halloween. Il suffit de jeter un coup d'œil furtif sur les sorties cinéma de cette dernière semaine du mois d'octobre pour s'en rendre compte. Les films d'horreur, nouveaux et anciens, y pullulent, laissant une place plutôt limitée aux œuvres qui n'ambitionnent pas de vous faire frissonner.

Les Gotham Awards ne sont pas les prix les plus prestigieux que l'industrie du cinéma américain a à offrir. Ils ne fournissent pas non plus des indications particulièrement fiables sur la direction que prendra la prochaine saison de prix. Néanmoins, ils ont l'avantage d'être traditionnellement les premiers à annoncer leurs nominations et leurs prix.

L'actrice américaine Piper Laurie est décédée le 14 octobre à Los Angeles. Elle était âgée de 91 ans. Connue surtout de nos jours pour son rôle de la mère pathologiquement pieuse dans Carrie au bal du diable de Brian De Palma, Laurie avait eu une carrière longue d'une soixantaine d'années, quoiqu'à la chance variable.

Il était dans les tuyaux depuis quelques mois. Le changement de formule d'abonnement à LaCinetek est désormais acté. Depuis la fin septembre, vous pouvez y profiter, en échange de quelques centimes de plus par mois, d'un plus large choix d'œuvres à regarder, ainsi que de la traditionnelle sélection du mois en dix films.

Il n'y a pas que la différence d'âge entre les deux têtes d'affiche qui est bancale dans Ariane. Nullement dépourvue d'intelligence, cette comédie de Billy Wilder explore l'impossibilité d'un compromis entre deux conceptions diamétralement opposées de l'amour.

Rodée depuis des décennies, la belle mécanique de la marque Woody Allen serait-elle en train de se gripper ? Les petites perturbations du rythme autrefois annuel de ses films ne datent pas d'hier.

Pour le commun des cinéphiles, les making of sont le moyen le plus facile et courant d'en savoir un peu plus sur les secrets de tournage des films qu'on a appréciés sur grand écran. Pourtant, ces reportages d'une durée variable, qui ne dépasse que très rarement celle de l'œuvre traitée, reflètent d'une manière insuffisante le temps considérable et le travail colossal qu'il faut pour créer un long-métrage.