Tobias Dunschen
Berlinale 2016 : Meryl Streep présidente
L’actrice américaine Meryl Streep sera la présidente du jury du 66ème Festival de Berlin, qui se déroulera du 11 au 21 février 2016 dans la capitale allemande. C’est ce que le directeur de la Berlinale Dieter Kosslick a annoncé ce jour.
Critique : Adama
Le sujet du jeune homme qui part faire ses preuves loin de sa terre natale, dans une guerre cruelle qui le guérira de toutes ses illusions, résonne avec une urgence nouvellement acquise sur fond d’actualités de l’exode de djihadistes plus ou moins improvisés. Le dessein de ce film d’animation français n’était probablement pas de coller si près aux événements du présent que l’on pourrait presque lui reprocher un certain opportunisme.
Décès du chef opérateur Jean Badal
Le chef opérateur hongrois Jean Badal est décédé hier. Il était âgé de 88 ans. Badal avait effectué l’essentiel de son travail en France, y collaborant par exemple avec des réalisateurs comme François Leterrier, Jules Dassin et André Cayatte et photographiant son film le plus important en 1967 : Playtime de Jacques Tati.
Oscars 2016 : 81 pays en lice
81 pays ont soumis leur sélection nationale pour l’Oscar 2015 du Meilleur Film en langue étrangère, c’est-à-dire non-anglophone. C’est ce que l’Académie du cinéma américain a annoncé le 8 octobre dernier.
Décès du chef décorateur Gene Allen
Le chef décorateur Gene Allen est décédé le 7 octobre à Newport Beach en Californie. Il était âgé de 97 ans. Allen était un fidèle collaborateur du réalisateur George Cukor, notamment sur My Fair Lady, avant de se consacrer à l’aspect administratif de son métier, entre autres en devenant pendant trois ans le président de l’Académie du cinéma américain.
Critique : Blade runner (Final cut)
Le fait de ne pas être amplement familier avec ce classique de la science-fiction peut s’avérer avantageux pour mieux le découvrir dans toute sa splendeur lors de cette reprise en version restaurée. Car du haut de ses trente-trois ans, Blade runner n’est pas seulement un incontournable du cinéma de genre, qui n’a pas pris une ride.
Critique : Kill your friends
Notre nostalgie des années 1990 ne s’étend pas jusqu’aux relents de l’arrivisme propre à la décennie précédente. La soif insatiable de succès professionnel, peu importe les moyens, y était pourtant encore bien présente. L’avidité était toujours gagnante parmi ces nouveaux riches, qui brassaient l’argent et la drogue.
Critique : Dope
Il est souvent question de musique des années 1990 dans ce film plébiscité au fil d’un parcours de festival sans faute, de Sundance à Deauville, en passant par Cannes. Or, pour l’ignare que nous sommes à regret en termes de musique, l’influence principale de Dope provient du cinéma de cette même époque, quoique pas nécessairement animé par les mêmes motivations artistiques et commerciales que le hip-hop.
Décès de la réalisatrice Chantal Akerman
La réalisatrice belge Chantal Akerman a mis fin à ses jours hier soir à Paris. Elle était âgée de 65 ans et souffrait de troubles maniaco-dépressifs. L’une des plus importantes cinéastes du cinéma européen depuis quarante ans, Chantal Akerman avait su créer une œuvre filmique très personnelle et exigeante, à cheval entre le documentaire et la fiction.
Critique : Le Nouveau stagiaire
Alors que les choses ne sont pas si simples dans la vraie vie, tout peut arriver dans un film de Nancy Meyers. Excusez le jeu de mots un peu trop évident avec quelques titres des films précédents de la réalisatrice, mais Le Nouveau stagiaire confirme amplement notre conception de l’univers édulcoré de Meyers.
Critique : The Walk Rêver plus haut
Les rêves les plus beaux et les plus fous ne sont pas forcément américains. Car même si l’aventure incroyable du funambule Philippe Petit est étroitement liée au goût pour la démesure qui prévaut aux Etats-Unis, la nature française de ce forcené se manifeste autrement qu’à travers l’accent bancal que Joseph Gordon-Levitt emploie pour l’incarner.
Critique : Vierge sous serment
L’actrice Alba Rohrwacher paraît porter le malheur de l’humanité tout entière sur son visage. Ses traits sont marqués par un tel désespoir qu’il devient de plus en plus rare de la voir dans autre chose que des tragédies misérabilistes.