La classe ouvrière n’ira pas au paradis, elle préfère butter des zombies. C’est le programme réjouissant que nous promet James Moran avec son Cockneys VS Zombies distribué par StudioCanal
Si l’Angleterre est riche d’une multitude d’accents, l’accent le plus connu après l’anglais standard est l’accent Cockney désignant celui utilisé par la classe ouvrière Londonienne. Loin de la classe british, le Cockney est souvent sujet à moquerie pour son langage peu châtié. Depuis Shawn Of The Dead (Edgar Wright) et Attack The Block (Joe Cornish), le Cockney a les faveurs du cinéma fantastique anglais et les habits du héros désabusé et rigolard. C’est dans la ligné de ces deux films que semble se situer Cockneys vs Zombies. Alors que l’Angleterre est une nouvelle fois envahie par les zombies, elle ne devra plus compter que sur une bande de bras cassés composée de jeunes chômeurs, de fonctionnaires et de retraités. Bref des premières victimes de la crise. Ecrit et réalisé par le scénariste James Moran (Severance, Dr Who) et distribué par Studio Canal, le film a les moyens de son ambition et promet d’être très jouissif.
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