Durant le mois de mai, les éditeurs vidéo français tout comme les journalistes de cinéma se rendent souvent en masse au festival de Cannes. Durant cette courte retraite au soleil où ils tentent de bosser dur et d’acquérir au marché du film les DTV de demain, les sorties vidéo se font un peu plus distantes. Afin de ne pas faire chuter en flèche la régularité de nos chroniques dans la section DVD / Blu-ray, on a décidé –chose que l’on fait rarement d’habitude, sauf à la demande expresse des éditeurs justement– de vous évoquer en quelques mots les sorties à venir cette année qui nous auront le plus enthousiasmé.
[Sorties DVD / Blu-ray 2016 #1 : MIDNIGHT COLLECTION, CARLOTTA FILMS]
On commence donc très fort avec l’annonce récente de Carlotta Films de l’arrivée d’une vague de huit films dans sa toute nouvelle collection, sobrement appelée « Midnight collection ». L’idée forte de cette collection est de faire (re)découvrir une poignée de films cultes des années 80. La nouvelle a déjà fait grand bruit sur les réseaux sociaux, les films exhumés par l’éditeur étant extrêmement attendus par une poignée de fans de films d’horreur ou d’action, dont nous faisons naturellement partie ici sur critique-film.fr – on notera également que les visuels des DVD / Blu-ray reprendront l’esprit des jaquettes VHS d’époque…
La première vague, attendue pour le 6 juillet, comprendra quatre petits classiques de l’ère VHS :
Blue-jean cop (Shakedown) – James Glickenhaus, 1988
Le droit de tuer (The exterminator) – James Glickenhaus, 1980
Le scorpion rouge (Red scorpion) – Joseph Zito, 1988
Maniac cop – William Lustig, 1988
La deuxième vague, prévue le 24 août, comprendra quatre films signés Frank Henenlotter, roi du gore bargeasse et underground des années 80/90, dont la carrière s’est hélas interrompue trop tôt :
Frère de sang (Basket case), 1982
Frère de sang 2 (Basket case 2), 1990
Frère de sang 3 (Basket case 3), 1991
Frankenhooker, 1991
Dire que l’on est impatients de découvrir ces disques serait un mensonge : on n’en peut juste plus d’attendre, on trépigne de bonheur ! On a d’ailleurs commencé à ériger une statue en l’honneur de Carlotta Films.