Série TV : The Walking Dead Saison 4 Episode 14 – The Grove

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C’est l’heure ! Je m’installe dans mon canapé, prend de quoi grignoter afin d’adoucir le stress toujours quasi permanent et palpable de cette série ô combien addictive ayant la vertu Numéro 1 de faire de moi un fan, à mes heures perdues, de « Zombie Story ». Je ne vais pas y aller avec le dos de la cuillère : je monte le son… Soyons fous !!

Un préambule éclair

On rentre dans le vif du sujet avec cet épisode 14, intitulé « The Grove » (« le bosquet », merci à mon dico d’anglais, partenaire officiel de mon peu de vocabulaire). Effectivement, il est certainement question ici du plus court préambule de l’histoire de la série où, sous un air de musique berçante et un peu trop audacieuse pour l’occasion, on voit par la fenêtre d’une cuisine vieillotte et quelque peu mal rangée, Lizzie (Brighton Sharbino) jouer à « chat » avec un zombie. Mais fais donc attention, petite Lizzie ! Tu n’as le droit qu’à une chance à ce jeu-là ! Et boum… mon moment fétiche ! Le générique ! Tanananananana… (Il faut absolument que je pense à mettre cette musique comme sonnerie de mon téléphone !)

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La team « Carol, Tyreese et les enfants »

Cet épisode met sous le feu des projecteurs un des nombreux groupes disséminés dans la forêt suite à l’assaut du « sympathique » Gouverneur, qui, au passage, et cela ne regarde que moi, ne me manque absolument pas du tout : Carol « Jamie Lee Curtis/ Judi Dench » Peletier (Melissa McBride), Tyreese « Mister T » (Chad Coleman), les fillettes si charmantes Lizzie Samuels (Brighton Sharbino) et Mika Samuels (Kyla Kenedy) qui auraient pu, sans conteste, évoluer dans un tout autre registre il y a une bonne trentaine d’années dans cette série…Mince, son nom m’échappe ! Celle où des filles modèles courent à travers champs on ne sait pourquoi. On espérait tous qu’elles trébuchent…Bref ! Ces deux séries n’ont rien à voir l’une avec l’autre ! N’oublions pas dans ce groupe, le bébé de Rick, Judith, jouant un rôle fondamental dans ce quatorzième épisode. Que dis-je ? Primordial !

Le fameux bosquet, théâtre des vérités

Evoluant le long du rail, à travers cette dense forêt, avec toujours la ferme, mais non moins dissimulée intention de rejoindre leur « Saint-Graal » Terminus, nos personnages sont confrontés à un rôdeur coincé sur un rail. Tyreese, déterminé à (re)tuer cet individu mangeur de chair, voit son élan coupé par Lizzie la gracieuse. Ils font halte dans une maison, comme d’habitude isolée, leur offrant bien évidemment le gîte et le couvert ! Les voilà installés à faire ripaille de quelques noix de pécan trouvés au pied d’un arbre. C’est fou ce que cette série nous ramène inexorablement aux plaisirs les plus simples de la vie ! A travers cet épisode, trois éléments importants s’opposent, se confrontent, tourbillonnent, virevoltent ensemble au fil des minutes.

Le premier  réside dans le choix quasi-cornélien qui s’offre à nos personnages, à savoir, rester ou non dans cet havre de fortune placé sur leur chemin. Tyreese, confortablement installé dans son fauteuil, tel un bon patriarche, véhicule une image sereine et détendue. Carol,  elle, prépare le repas du soir en compagnie de Lizzie. Mika joue à la poupée. Judith dort paisiblement dans son lit. On se sent bien. Je suis vraiment heureux pour eux pour le coup. Ils le méritent ces braves gens. L’accalmie tant convoitée nous fait même penser au bien-être d’un foyer après une longue et harassante journée de dur labeur. En plus des noix de pécan, l’eau coule à foison, les chevreuils feraient office d’un excellent civet. Tout est réuni pour que cette maison fasse office de résidence principale pour nos cinq « Walkingdeadiens ». Le doute s’installe sur la possibilité ou non de rester, sur la possibilité ou non de rejoindre le Terminus.

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Le deuxième élément, non des moindres, met les sœurs Samuels  en avant avec cette innocence ternie par les évènements auxquels elles doivent faire face. D’un côté, nous avons l’aînée, Lizzie, intéressante, attachante, incorruptible sur ses sentiments, et souffrant d’un « mal » récurrent gravé au plus profond de soi… En effet, elle ne souhaite pas ôter la vie à qui que ce soit, allant même jusqu’à copiner le plus simplement possible avec l’ennemi décharné. De l’autre, c’est Mika, la plus jeune, paraissant certes, plus mûre, elle aussi adorable, elle aussi toute attachante, souffrant d’un amour légitime et sororal pour son aînée.  Cet épisode monte progressivement en tension sous les coups de boutoirs de nos deux protégées archangéliques. D’ailleurs les filles, pensez à votre rendez-vous chez Françoise Dolto. Elle a deux trois douzaines de questions à vous poser ! Quoiqu’il en soit les évènements s’enchaînent, et les réponses fusent… et l’issue…je ne vous dirai qu’une seule chose : L’issue !

Le dernier élément fait évoluer crescendo et avec brio, la relation entre Carol et Tyreese. Le sosie du mix entre Jamie Lee Curtis (plutôt l’espionne femme au foyer donnant la réplique à Schwarzie dans True Lies) et Judi Dench (« M » dans James Bond) arrive à faire passer ses émotions de manière accomplie. Tyreese fait part de ses rêves de Karen (qui, pour, rappel est sa défunte amie) le hantant quotidiennement. La pression monte dans le cœur de Carol. Je suis suspendu à ses lèvres. Bon sang, va-t-elle le dire ? Va-t-elle se censurer ? Va-t-elle avouer le meurtre de Karen ? Ça transpire, ça suinte, ça dégouline…le suspense est quasi insoutenable. Petit à petit, et à travers les évènements, le dénouement semble inéluctable, inévitable.

The Grove, ma conclusion

Comme tout bon quatorzième épisode d’une saison en comportant seize, on sent que le dénouement est proche…  La progression dramaturgique de cet « antépénultième rugissant » prend des tournures grotesquement tristes tellement l’épilogue m’a scié, et me sied. Une bonne certitude me saute au visage. Je me dis qu’il est temps de débriefer sur « The Grove » : les partisans de Carol adoreront l’évolution de ce personnage à la fois fort et désemparé, à la fois tiraillé et déterminé. Ils adoreront aussi, la bonhommie du vibrant Tyreese, rongé, surfant sur les doutes qui l’éloignent de la vérité sur la mort de Karen, et qui, à chaque secondes de cet opus, s’en rapproche indubitablement. Quant aux deux fillettes, si vous les adorez (et bon sang, je suis persuadé que vous les adorez !), elles connaîtront une issue rythmée par un silence pesant, lourd, pachydermique. Il semble que vous aurez certainement à le regretter d’avoir pris légitimement sous votre aile de téléspectateurs avertis, les sœurs Samuels… Maestro, jingle ! Tananananananana… !

 

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Critique de l’épisode 15 –>>