Tous les soleils

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Tous les soleils critique film

Tous les soleilsTous les soleils

FRA : 2011
Titre original : Tous les soleils
Réalisateur : Philippe Claudel
Scénario : Philippe Claudel
Acteurs : Stefano Accorsi, Clotilde Courau, Neri Marcoré
Production : UGC Distribution
Durée : 1h45
Genre : Comédie
Date de sortie : 30 mars 2011

Réalisation : [rating:4.0]
Scénario :     [rating:3.5]
Acteurs :       [rating:4.0]
Musique :     [rating:4.0]
Globale :       [rating:4.0]
[five-star-rating]

Tous les soleils est une comédie de Philippe Claudel sortie en mars 2011. 1h45 de bonheur, d’humour, d’amour, mais surtout un long-métrage qui traite du temps qui passe et de la difficulté à faire un deuil. Tourné à Strasbourg, ville multiculturelle alsacienne, Critique-film.fr se devait d’aller voir et soutenir Tous les soleils.

Synopsis : Alessandro est un professeur italien de musique baroque qui vit à Strasbourg avec Irina, sa fille de 15 ans, en pleine crise, et son frère Crampone, un gentil fou anarchiste qui ne cesse de demander le statut de réfugié politique depuis que Berlusconi est au pouvoir.
Parfois, Alessandro a l’impression d’avoir deux adolescents à élever, alors qu’il ne se rend même pas compte qu’il est lui-même démuni face à l’existence. Voulant être un père modèle, il en a oublié de reconstruire sa vie amoureuse, d’autant plus qu’il est entouré d’une bande de copains dont la fantaisie burlesque l’empêche de se sentir seul.
Mais au moment où sa fille découvre les premiers émois de l’amour, sans qu’il s’y attende, tout va basculer pour Alessandro…

Tous les soleils critique film

On retient du second film de Philippe Claudel une impression de légèreté, de naturel, de chaleur humaine. Tous les soleils appartient à cette catégorie de films que j’aime regarder une fois mais pas deux, des longs-métrages qui évoquent un moment particulier de la vie d’un groupe de personnes, à l’instar de Paris de Cédric Klapisch.

En effet, bien qu’on rit toutes les 5 minutes, le véritable thème reste la capacité ou l’incapacité de chacun à faire le deuil d’une personne et d’une période heureuse. Le sujet est ici traité avec justesse et ne tombe pas dans le ridicule… sauf à la fin. La présence des morts puis leur départ symbolisant la fin du deuil du personnage principal était une image nécessaire mais tout de même un peu niaise.

Outre ce passage, le reste du film est très réussi et émouvant. Mention spéciale pour le frère anarchiste joué par Neri Marcoré, un personnage absolument unique, drôle, touchant et bien au-dessus du casting. Il apporte un plus au film, grâce à son coté pétillant. Stefano Accorsi signe quant à lui son premier grand rôle et nous offre une très bonne interprétation d’un personnage qui passe plus de temps à s’occuper des autres que de lui-même pour oublier son amour perdu. Un plus également pour les superbes images de Strasbourg, on voit que la photographie a été travaillée et le moindre détail recherché. Des cloches qui sonnes, des rues pavées, des vélos, du soleil, un canal paisible… tout est calme et serein dans ce petit monde un peu éloigné de la réalité tout de même… Mai bon, ça fait du bien au moral.

Tous les soleils

Pour finir, on peut évoquer les jolis morceaux de musique bien sélectionnés, notamment les chants de la chorale qui accompagnent certaines scènes et accentuent l’émotion qui s’en dégage.

Résumé :

Tous les soleils est un bon film à voir en famille. Paisibilité est le mot qui correspond le plus à ce qui émane de ce film, une certaine tranquillité qui apparaît dans les images et les sujets traités, même lorsqu’il est question de deuil.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=34oNOBpc7jM[/youtube]

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