Castle Saison 6 Episode 12 – Deep Cover

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James Brolin-Jackson Hunt-Nathan Fillion-Richard Castle-Stana Katic-Detective Kate Beckett

S’il nous réserve un tournant inattendu, Deep Cover n’en reste pas moins un épisode moyen pas assez bon pour nous exalter et pas suffisamment mauvais pour nous ennuyer.

La mort d’un jeune hacker de génie amène Castle à travailler malgré lui avec son père, agent de la CIA agissant dans l’ombre.

Jusqu’à la saison dernière, l’identité du père de Castle était un mystère. En effet, dans Hunt (Episode 16 de la saison 5 donc) nous découvrions que le géniteur de l’écrivain était en fait un agent secret. Choix scénaristique que nous trouvions à l’époque discutable et qui nous laisse toujours aussi sceptique après le visionnage de Deep Cover. Si l’épisode commence par Castle et Beckett tentant de trouver une date pour leur mariage, la parenthèse matrimoniale se referme rapidement lorsqu’ils sont appelés pour une affaire de meurtre qui implique finalement bien plus que la simple disparition de la victime. Entre alors en jeu, Anderson Cross alias Jackson Hunt alias le père de Castle (James Brolin). L’épisode prend alors un tournant inattendu avec un double enjeu : la poursuite de l’enquête malgré les cachotteries de l’écrivain qui ne veut pas dévoiler l’identité de son père et la réticence de Castle à faire confiance à son géniteur.

James Brolin-Jackson Hunt-Nathan Fillion-Richard Castle-Stana Katic-Detective Kate Beckett

Ce n’est un secret pour aucun des fans de la série, derrière son humour acéré Castle cache des douleurs s’érigeant tel un mur (comme le souligne Meredith, son ex-femme dans Significant Others) qui l’ostracise de ses proches. Et même s’il affirme haut et fort que l’absence d’un père qu’il n’a jamais connu ne lui a jamais pesé il est clair en regardant Deep Cover qu’il a de nombreuses questions laissées sans réponse. Son manque de confiance en général et par rapport à son père en particulier est ici exacerbé. Aussi, c’est un Castle méfiant qui remet l’enquête qu’il mène entre les mains d’un total inconnu. Ce retour, d’ailleurs, bouleverse quelques peu l’équilibre familial pour notre plus grand plaisir et nous offre l’opportunité de profiter de la présence à l’écran de Susan Sullivan. Si l’actrice prête ses traits à Martha, la mère loufoque de Castle, depuis le pilot on regrettera la rareté de ses apparitions tout au long des saisons. Ici l’impair est réparé c’est avec intelligence et stupeur qu’elle gère le retour de son amour d’une nuit qui a donné naissance à Castle « le plus cadeau de sa vie ».

Une fois n’est pas coutume, Castle est obligé de mentir à sa partenaire pour ne pas exposer son père. La connivence entre les deux héros est le secret de leur efficacité et il est assez comique de voir combien l’écrivain s’embourbe dans des prétextes fallacieux, lui dont le métier est d’inventer des histoires ! Derrière cet aspect léger, on peut sans mal deviner que c’est l’immense amour et le profond respect du personnage pour sa future femme qui l’empêche de lui mentir avec aise. Heureusement le manège est de courte durée et c’est à la moitié de l’épisode que Beckett fait la connaissance de son futur beau-père. Passé le choc, la détective repousse son instinct premier qui est de dénoncer Jackson à la police et de faire confiance à son futur époux pour la suite de l’enquête. James Brolin est impeccable dans son rôle de super agent de la CIA qui se suture lui-même ses blessures, quoiqu’on aurait aimé que les scénaristes insufflent un peu plus d’humour dans son personnage.

Enfin le rapprochement entre Esposito et la spécialiste informatique, Tory Ellis (Maya Stojan) se fait de plus en plus évident. À un peu plus de la moitié de la saison, il était temps !

La semaine prochaine, Castle part sur les traces d’une starlette à la Miley Cyrus dans Limelight :

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