La Grande Bellezza

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la grande bellezzaLa Grande Bellezza

Italie : 2013
Titre original : –
Réalisateur : Paolo Sorrentino
Scénario : Paolo Sorrentino, Umberto Contarello
Acteurs : Toni Servillo, Carlo Verdone, Sabrina Ferilli
Distribution : Pathé Distribution
Durée : 2h20
Genre : Comédie dramatique
Date de sortie : 22 mai 2013

Globale : [rating:3.5][five-star-rating]

Ce nouveau film de Paolo Sorrentino, ne pouvait faire l’impasse sur le Festival de Cannes. Après Il Divo le duo réalisateur-acteur (Sorrentino-Servillo) revient sur la Croisette avec La Grande Bellezza. Loin du film politique, l’histoire plonge le spectateur dans la Ville Eternelle.

Synopsis : Rome dans la splendeur de l’été. Les touristes se pressent sur le Janicule : un Japonais s’effondre foudroyé par tant de beauté. Jep Gambardella – un bel homme au charme irrésistible malgré les premiers signes de la vieillesse – jouit des mondanités de la ville. Il est de toutes les soirées et de toutes les fêtes, son esprit fait merveille et sa compagnie recherchée. Journaliste à succès, séducteur impénitent, il a écrit dans sa jeunesse un roman qui lui a valu un prix littéraire et une réputation d’écrivain frustré : il cache son désarroi derrière une attitude cynique et désabusée qui l’amène à poser sur le monde un regard d’une amère lucidité. Sur la terrasse de son appartement romain qui domine le Colisée, il donne des fêtes où se met à nu « l’appareil humain » – c’est le titre de son roman – et se joue la comédie du néant. Revenu de tout, Jep rêve parfois de se remettre à écrire, traversé par les souvenirs d’un amour de jeunesse auquel il se raccroche, mais y parviendra-t-il ? Surmontera-t-il son profond dégoût de lui-même et des autres dans une ville dont l’aveuglante beauté a quelque chose de paralysant… 

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La Grande Doppietta

Le film pourrait être plusieurs sujets d’examen. Les thèmes sont varié   : la misanthropie, l’absurde, la mélancolie, la nostalgie et à la fois le tout et le rien. On suit l’aventure de Jep Gambardella, un écrivain frustré et snob qui vit au rythme des soirées mondaine. Son premier et dernier livre remonte à 40 ans. Il ne trouve plus le calme ni le temps d’écrire dans la ville romaine. Pourtant, passé ses 65 ans il semble moins heureux qu’il n’en paraît. Comme si il n’avait pas réussi ou aboutit à son rêve. Paresseux, son métier de journaliste ne le passionne pas. Son image d’ancien prix littéraire profite à sa rédactrice en chéf naine. Tel est ce personnage stéréotypé marchant au pas, qui nous sert de guide touristique à travers les arts antiques et les femmes…

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Les ballades nocturnes, guident Jep à rencontrer la fille d’un de ses vieil ami. Une strip-teaseuse quadragénaire qui va découvrir la vie mondaine. Une vie avec beaucoup de contacts, mais très peu d’amis. Cette attachement à Ramona (Sabrina Ferilli) qui lui rappelle un amour perdu pour toujours. Vivre en décalé en rencontrant des personnages loufoques  ; un chirurgien consultant des patients à la chaîne, ou une artiste qui s’éclate le crâne en courant contre un mur. Pourtant les questions fusent. D’où venons-nous   ? Où allons-nous   ? Que cherchons-nous   ? Comment   ?Et Pourquoi   ? Mais pour Geppino Gambardella, c’est plus facile de sourire et de se mettre en scène pour paraître amical auprès des autres, pour camoufler une profonde solitude, une nostalgie d’un passé et un dégoût de se présent grotesque. C’est après quelques échanges avec une «   sainte   » que Jep trouve ses réponses son destiné été réservé à trouve La Grande Bellezza.

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Paolo Sorrentino rend hommage au cinéma néo-réalisme de Federico Fellini en multipliant les clins d’oeil. Mais le film ne se compare pas au légendaire «   La Dolce Vita   » qui n’hésitait déjà plus au moment où Mastroanni admirait Anita Ekberg. Sorrentino met en scène des personnages absurdes, pensant avoir du talent, mais avec aucun savoir-faire créatif. Aucun doute, ce film parle bien de littérature les nombreuses citations sur des auteurs tels que Flaubert, Proust, Tourgueniev ou encore Shakespeare montrent bien que Sorrentino est un auteur. Sa caméra joue avec nos yeux, travelling, plan séquence en tout genre, il nous fait découvrir l’art architectural à toute vitesse avant de passer des mouvements au ralentit, pour finir sur différents plans rapprochés au visage. Accompagné d’une maitrise totale de la photographie. C’est la 5ième collaboration entre le réalisateur et Toni Servillo admirablement dans ce rôle d’écrivain à la dérive. Un personnage élégant tout comme celui d’Andreotti dans Il Divo. Visage «   customisé   » costume impeccable, la grande beauté s’appelle Jep Gambardella.

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Résumé

Le film est une fête sans modération de 2h20 à travers l’une des plus belle ville du monde de jour comme de nuit. Avec par moment quelques longueurs qu’on pardonne grâce à un scénario aboutit.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=jttrBCyqnEU[/youtube]

1 COMMENTAIRE

  1. J’ai l’impression d’être le seul à être passé complètement à côté de ce film. J’ai tenu (difficilement) pendant 45 minutes, mais rien n’est venu relever le niveau de la clipesque et très bruyante scène d’ouverture.

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