House of Last Things

House of Last Things

USA : 2012
Titre original : House of Last Things
Réalisateur : Michael Bartlett
Scénario : Michael Bartlett
Acteurs : Lindsey Haun, Blake Berris, RJ Mitte
Distribution : Double Dutch International
Durée : 1h 49min
Genre : Fantastique , Thriller
Date de sortie : Inconnue

Un film présenté en compétition dans un Festival tel que le Festival Fantastique de Gérardmer devrait être gage de qualité. House of Last Things est la preuve que non, le réalisateur Michael Bartlett propose avec son quatrième film un projet ambitieux mais simplement raté. 

Synopsis : Alan, un critique de musique classique à succès, et son épouse Sarah, une femme encore secouée par un traumatisme passé, décident de quitter leur spacieuse demeure de Portland pour passer des vacances en Italie. Alan fait garder leur maison par Kelly, bientôt rejointe par son frère cadet Tim et son petit ami Jesse. Un jour, Jesse kidnappe Adam, un enfant de huit ans, dans un supermarché. Mais Adam n’est pas celui qu’il semble être. Personne n’est à sa recherche, et il semble exercer un étrange pouvoir sur les occupants de la maison.

Un naufrage cinématographique

Mais quelle mouche a piqué le directeur de la programmation du 20ème Festival de Gérardmer ? La question se pose au vu de la sélection de House of Last Things. Pourtant sur le papier le film a de quoi intriguer, une histoire de maison hanté couplée à un kidnapping. Mais malheureusement l’intérêt du film devient rapidement nul malgré une scène d’introduction totalement décalée qui reste le seul passage véritablement réussi du film.

Le film de Michael Bartlett part dans tous les sens et devient rapidement un mélange de genre et d’idées incompréhensibles, mal aidé par une narration catastrophique et des flashbacks mal construits. On a beau s’accrocher, il est très compliqué de suivre ces divers rebondissements et ces intrigues qui s’enchevêtrent entre elles. C’est ainsi que tour à tour on assiste à une histoire de maison hantée, de voyages dans le temps et de dimensions parallèles, et tout ça dans un même film, il fallait oser. Le projet au départ très ambitieux tombe à l’eau, la mayonnaise ne prend jamais. Afin de garder une cohérence à l’ensemble et masquer les absurdités du scénario, l’intrigue reste mystérieuse tout le long ce qui fini par desservir le film et perd complement le spectateur.

Rien à sauver

Maladroit, voilà le mot qui résume au mieux House of Last Things. Son réalisateur se prend trop au sérieux, la preuve, les nombreuses références aux films de genre (Shining, La Malédiction…) souvent très grossières qui n’apportent rien au récit. Des idées sont pourtant intéressante comme celle de remplacé le cimetière indien par une terrain de golf mais ça ne suffit pas.

L’autre raison de ce naufrage réside dans le casting indigne d’un long métrage. La pulpeuse Lindsey Haun a des arguments à faire valoir, malheureusement le jeu d’acteur n’en fait pas parti. Les nombreux gros plans sur ses formes généreuses ne servent qu’à masquer le ridicule de sa prestation. RJ Mitte (Breaking Bad) se retrouve à nouveau dans la peau d’un attardé ne fait même pas d’effort tant il semble conscient du ridicule du film.

Résumé

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