Ça y est, c’est fini. Après cinq années mouvementées pour Olivia, Peter, Walter, Astrid, Nina, Broyles et les autres, Fringe finit sa dernière saison. Entre le pilote et Liberty, l’équipe Fringe aura ainsi découvert un autre univers, réinitialisé une ligne temporelle, retrouvé des mémoires perdues, s’est retrouvée bloquée dans l’ambre pendant vingt-cinq ans, et s’est battu dans la résistance face à l’invasion d’humanoïdes capables de voyager dans le temps et l’espace, le tout en vivant de cruelles séparations et trahisons, mais en restant éternellement unis devant les horreurs diverses et variées leur étant opposées.
Si l’on demandait à un fan de Fringe quelle version de Peter découvre la tulipe blanche qui clôt la série ou ce que cette tulipe peut signifier pour lui, il serait probablement bien incapable de répondre clairement. C’est à la fois une preuve de la complexité inutile que la série n’a cessé d’ajouter à partir de la fin de la troisième saison, et des risques que les scénaristes ont été prêt à prendre au fil dans années, qu’ils soient réussis (introduire les personnages alternatifs) ou pas (la disparition de Peter).
Ce qui résume l’esprit de ces deux derniers épisodes, c’est la justification que Walter donne à ses balles anti-gravitationnelles qui font flotter les Observers : c’est cool. Pourquoi Peter et Olivia utilisent-ils un best-of des armes biologiques des premières saisons pour s’attaquer aux Observers ? Parce que c’est cool. La résolution du paradoxe temporel qui voit Peter, Olivia et Etta revenir aux instants précédant l’invasion ne tient franchement pas debout, mais ça fait bien longtemps que les fans ont abandonné la pseudo-science des débuts, et accepté l’idée que les scénaristes feraient bien ce qu’ils voulaient.
Malgré le côté très gnan-gnan des dernières images, le finale est une vraie réussite. Les adieux de Walter à Astrid et Peter sont excellents (bien qu’on se demande un peu pourquoi Olivia n’y a pas droit), et tous les personnages ont des moments triomphants. Broyles résiste autant qu’il peut et défie Windmarck sous la torture, Astrid se sert enfin d’une arme (elle est censée être un agent Fringe dans cette timeline) et participe plus activement aux plans qu’habituellement, September nous fait un numéro de petit chimiste avant de tenter de se sacrifier, mais c’est surtout Olivia qui est mise en avant comme jamais cette saison, surtout dans Liberty. Retrouvant brièvement ses « superpouvoirs », elle est à nouveau un agent ultra-compétent dans sa mission de libération et utilise le cortexiphane pour se débarrasser du grand méchant loup : Windmark.
Dans le fond, ce double-épisode est bourré de reconnaissance envers les fans qui ont suivis la série depuis le début : le passage dans l’univers rouge sert essentiellement qu’à revoir Fauxlivia et Lincoln une dernière fois, ce qui s’ajoute à d’autre rappels notables comme l’écran de « Peter », le retour de December, les différentes armes biologiques utilisées à bon escient, et enfin la fameuse tulipe blanche, qui nous renvoie à l’un des meilleurs épisodes de la série, si ce n’est le meilleur.
Le finale de Fringe ne tient donc pas vraiment debout scénaristiquement parlant, mais fonctionne généralement très bien émotionnellement, tout en ayant de bonnes séquences d’action (en particulier pour Olivia). Tout cela n’est pas parfait, et une fin plus nuancée aurait sans doute été plus satisfaisante, mais les dernières images de Walter puis de la tulipe restent fortes et marquantes, ce qui est finalement l’essentiel.
Pas d’accord… Ces ultimes épisodes sont à l’image de cette saison. Ratés. Il y avait tant à exploiter, la série était tellement pleines de promesses que ce pétard mouillé ne vaut pas le coup. Il y a en plus trop d’incohérences, trop de pistes qui mènent nul part. L’essence de cette série résidait dans les univers parallèles et changer la transversalité pour des bonds dans le futur a plombé l’intrigue. Il y a des limites à l’incohérence et même celles qu’on avaient avalées tenaient sur le rythme et l’aspect bizarre des affaires à traiter.
Là, avoir des fugitifs qui ont toute latitude pour se mouvoir sans aucune inquiétude bousille tout crédibilité à cette ultime saison. On ne peut pas mettre ça sur le compte des bizarreries. Donner à Peter des pouvoirs à la Matrix, anihiler le caractère et la prestance d’Olivia, voire cette fille qu’ils retrouvent dans le futur achèvent l’opération de sabotage. En définitive, je garderai le souvenir d’une série si prometteuse et in fine si boiteuse. Cette saison était de trop. Il aurait fallu conclure l’an dernier avec deux trois épisodes de plus. Dommage.
Autant je suis d’accord que cette saison était remplie d’incohérences, et que la menace des Observers alternaient entre superpuissants et incapables (vu la facilité que les fugitifs avaient à se balader où ils voulaient), je pense que cette saiosn a apporté quelques bons épisodes, comme « In Absentia » et « Seven Twenty-Ten ».
Et je ne suis certainement pas d’accord pour dire que la série aurait du se finir avec la saison 4. Avec la 3, peut-être, parce que c’est à partir de là que ça a vraiment déraillé et que c’est passé d’une excellente série à une série moyenne avec quelques flashs de génie. Mais la fin de la saison 4 était probablement le point le plus bas de la série, entre la bizarre ambition de Bell et la mort/résurrection d’Olivia…
Fringie une écomes ouverte sur twitter pour un film. http://twitition.com/jqi8y#.UP9XkDd8d6U.twitter
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peut toujours rêver est un film
Perso j’ai pas compris la tulipe blanche à la fin ? je ne sais pas comment l’interpreter ?