L’histoire amorcée la semaine dernière, opposant Marshall à Brad, se poursuit avec un épisode de la même trempe, soit une intrigue principale potentiellement intéressante mais effectivement médiocre.
Marshall joue sa carrière au tribunal, au cours d’un procès qui l’oppose à son ancien camarade Brad, tandis que ses amis se disputent pour savoir qui était le pire délinquant à l’adolescence.
Twelve Horny Women…. Le titre de l’épisode est bien entendu un clin d’œil au film Twelve Angry Men (Douze Homme en Colère), célèbre drame de Sidney Lumet dans lequel un juré (Henry Fonda) s’efforce de convaincre ses onze camarades de l’innocence de l’accusé. Un très grand film, qui vous fera tantôt frémir, tantôt pleurer. À mille lieues, donc, de cet épisode.
Ce titre fait donc référence au jury du procès opposant Marshall et Brad (Joe Manganiello), composé de douze femmes. Le seul ressort comique de cette intrigue est la défense de Brad, uniquement axée sur son physique, afin d’amadouer le jury par sa seule plastique. Si une fois ou deux on sourit, au bout de quinze minutes d’épisodes on se lasse. Un intérêt tout de même à cette intrigue : permettre à Marshall de remettre en question son avenir professionnel. La construction est d’ailleurs intéressante et permet de maintenir le suspense sur la présence du personnage devant les juges jusqu’au twist final, plutôt bien trouvé, promettant à Marshall d’évoluer de son côté cette saison, et de ne pas être que la moitié de son couple.
La storyline secondaire est la plus drôle cette semaine, même si elle utilise une recette cent fois utilisée dans la série, soit la bande d’amis qui se dispute pour savoir qui est « le plus quelque chose » (ici, le plus délinquant), avec des flashbacks pour appuyer le propos, la plupart d’entre eux s’avérant faux lors de la résolution. Bien au dessus de Barney l’ex-taulard, Robin Sparkles saccageant des chambres d’hôtel et Ted se faisant tirer le portrait au commissariat, Lily la tigresse a beau être le plus incroyable de tous ces souvenirs, il est pourtant le seul à être réel, ce qui rend la chose d’autant plus drôle, Alyson Hannigan jouant à merveille sur l’ambiguïté du personnage. David Butka (compagnon de Neil Patrick Harris à la ville), reprend son rôle de Scooter, nous permettant enfin d’assister à sa rencontre avec Lily.
Du côté de Robin et Barney, on patauge toujours. Après avoir échangé un baiser la semaine dernière, ils tentent de faire comme s’il ne s’était rien passé, avant que Barney ne prenne la décision d’abandonner sa conquête de Robin, ce qui, lorsqu’il tourne le dos, semble décevoir celle-ci. Vous l’aurez compris, rien de neuf, ces deux-ci continuent de jouer au chat et la à la souris, à notre plus grand désespoir.
Les semaines se suivent et se ressemblent : en huit épisodes (soit déjà un tiers de la saison !), pas une seule bonne surprise, les épisodes sont au mieux passables. Heureusement que les sous-intrigues sont là pour sauver les meubles.