Venise 2012 : Kim Ki-Duk, Lion d’or dans la confusion

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Venise 2012 : Kim Ki-Duk, Lion d'or dans la confusion

Dans une cérémonie de clôture chaotique où deux lauréats ont été inversés, le film du coréen Kim Ki-Duk, Pieta, a été couronné Lion d’or.

 

Aux côtés de Cannes et Toronto, la 69ème Mostra de Venise était très attendu. Parce que le jury emmené par Michael Mann devait faire ressortir un palmarès dans une sélection riche et diversifiée. Pieta, de Kim Ki-Duk – l’histoire d’une réconciliation entre une mère et son fils homme de main brutal d’un parrain mafieux -, remporte ainsi le Lion d’or, lui qui était donné favori au côté du film de Paul Thomas Anderson, The Master. Ce dernier ne repartira pas bredouille puisque la Coupe Volpi du prix d’interprétation masculine a été remis ex-aequo aux deux acteurs principaux du film, Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman. Paul Thomas Anderson repart quant à lui avec le Lion d’argent du meilleur réalisateur. Ce n’est pas un Lion d’or, mais c’est tout comme. Une logique semble-t-il respectée.

 

La surprise est venue du Grand Prix du jury décerné à Ulrich Seidl pour Paradise : Faith, deuxième épisode de la trilogie entamée à Cannes par Paradis : Amour, et dont la conclusion pourrait être présentée à Berlin. Ce prix inattendu vient récompenser l’étrange univers semé d’ambiguïté d’Ulrich Seidl, auteur étonnant et souvent décrié.

 

La France réussit à glisser un nom dans le palmarès avec le prix Osella du meilleur scénario remis à Olivier Assayas pour Après Mai, fruit d’une réception critique positive. L’Italie repart avec deux récompenses, d’une part le prix de la meilleure contribution technique pour le film de Daniele Cipri, Mon père va me tuer, et le prix Marcello Mastroianni du meilleur jeune interprété glané par Fabrizio Falco pour sa prestation dans La Belle endormie. Enfin, derrière récompense, la Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine est revenue à Hadas Yaron pour Fill the void.

 

La cérémonie reste entachée d’une confusion pour le moins rare, lorsque l’organisation s’est aperçue un peu tardivement que les lauréats du Lion d’argent et du Grand Prix du jury ont été inversés. A noter que le film de Terrence Malick, To The Wonder, repart bredouille après avoir divisé la critique.

 

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