Après une longue traversée de la France, l’équipe de choc de Critique Film.fr est enfin arrivée pour (picoler) couvrir le Festival du cinéma américain de Deauville 2012.
Après un petit verre bien mérité (on vous laisse deviner qui a pris le coca : Claudine/Julien) qui nous aura coûté une semaine de salaire… La cérémonie d’ouverture nous tendait le bras, suivi d’un hommage à Harvey Keitel et la projection de Robot & Frank de Jake Schreier.
C’est partie pour l’incontournable file d’attente devant la salle du C.I.D., avec beaucoup de monde pour ce premier jour. Mais le soleil est présent donc on ne va pas commencer à se plaindre. Et comme chez Critique Film.fr il ne se passe jamais rien comme prévu, notre charmant 3ème larron la susnommée Anaïs nous appelle en panique pour nous prévenir qu’elle n’arrivera en gare de Deauville qu’à 18h55 (manque de bol, la cérémonie d’ouverture débute à 19h). Nous voilà devant un grand dilemne Harvey Keitel ou Anaïs Berno? Ni une ni deux, nous voilà partie dans un combat à mort de pierre-feuille-ciseau, Claudine souhaitant chercher Anaïs tandis que moi je penche largement du coté d’Harvey. Mais comme la vie est injuste je me retrouve à perdre lamentablement (l’histoire ne vous le dira pas mais j’ai fait exprès de perdre).
On laisse le tapis-rouge, le bling-bling et Harvey où ils sont pour rejoindre les pavés, les rails et Anaïs à la gare. Quelle solidarité cette rédaction. Donc oui, vous l’aurez compris après ces quelques lignes, vous ne verrez pas de photos d’Harvey Keitel dans cette article, pas de compte rendu de la cérémonie non plus, ni même la critique de Robot & Frank mais comme nous sommes des gens plutôt sympa, on vous laisse quand même avec la photo d’Anaïs sur le quai de la gare et cette joie immense qui se lit dans son regard, celle de retrouver ses collègues préférés pour une formidable semaine à couvrir le Festival de Deauville 2012.