Sexy Dance 4
USA : 2012
Titre original : Step Up Revolution
Réalisateur : Scott Speer
Scénario : Duane Adler
Acteurs : Kathryn McCormick, Ryan Guzman, Stephen Boss
Distribution : Universal Pictures International France
Durée : 1h 34
Genre : Musical, Romance, Drame
Date de sortie : 8 août 2012
Globale : [rating:3][five-star-rating]
Référence des films de danse, la franchise Sexy Dance a le mérite d’être constante et entraînante. Au fil des épisodes, on sait à peu près à quoi s’attendre : un film pour la jeunesse, rythmé et bien travaillé. Fort du succès de l’épisode 3, ce 4ème opus de la série esquive de façon maline les « battles » entre crew devenus bien trop communs et s’aventure sur le chemin des Flash-mob, véritable phénomène de mode grâce à internet.
Synospsis : Miami Beach – Amis d’enfance, Sean et Eddy travaillent comme serveurs dans l’hôtel de luxe Dimont, propriété du magnat de l’immobilier Bill Anderson. Ces deux jeunes ont monté ensemble une troupe alternative, « The Mob », à l’avant-garde de la danse de rue et cœur du mouvement protestataire urbain. Le brio, l’audace et l’imagination de la troupe attirent l’attention de la fille d’Anderson, Emily, danseuse classique douée que son père pousse à exercer un « vrai métier » au mépris de sa passion. L’arrivée de cette « gosse de riche », très mal vue par Eddy, et son idylle naissante avec Sean sonneront-elles le glas de « The Mob » ?
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L’idée reçue sur ce genre de films concerne inévitablement son scénario. Souvent inexistant, la plupart du temps trop léger, celui de Sexy Dance 4 ne fait pas tellement exception. Le principe est bien simple, un crew cherche à faire un maximum de vues sur ses vidéos Youtube et doit donc multiplier les performances pour grimper gentiment le classement d’un concours qui leur donnerait les moyens de se professionnaliser. Rien de bien folichon en soit, sauf qu’il est intelligemment exploité de manière à multiplier les manifestations artistiques, tantôt sur Ocean Drive, tantôt dans un musée pour une exposition… Les chorégraphies sont hautes en couleurs et sortent un peu de ce qu’on a l’habitude de voir dans ce genre de films, les costumes sont intéressants et bien travaillés. Les idées sont bien trouvées, et d’un flash-mob à l’autre on en prend plein la vue, jusqu’à une superbe scène finale sur les docks, où des dizaines de danseurs virevoltent en tous sens, avant que les petits amoureux – oui, c’était inévitable – finissent en beauté par un duo plein d’émotion.
Il n’en faut pas beaucoup plus pour réussir : une technique appliquée et le tour est joué. La réalisation est propre, tandis que la mise en scène met considérablement en valeur les danseurs, à l’inverse de certains films concurrents, souvent trop fades de ce côté-là. Les plans sont enrichis par une 3D qui ne se veut pas marketing mais qui sert réellement le film, ce qui mérite d’être souligné ! Si on pouvait, on se ferait même une petite folie avec une police 16 ou 17 sur des lettres capitales avec un gros coup de surligneur jaune, mais tâchons de rester sobre. La 3D donc, nous en parlions, est idéalement exploitée par Scott Speer, très appliqué pour son premier long métrage, qui a également su s’entourer d’un casting des plus charmants. Garçon ou fille, chacun sera servi, pour le plaisir de nos yeux.
Résumé
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=aNi1Pfh8pBM[/youtube]