A vos marques, prêts, partez ! Ça y est, le 65ème festival de Cannes est officiellement ouvert depuis mercredi. L’équipe de Critique Film.fr y est bien présente, sous le soleil et la chaleur, parée à découvrir des petites pépites du cinéma.
En réalité, ceux qui sont arrivés à Cannes dès le mardi (et qui ont une accréditation) ont pu prendre un peu d’avance sur les projections. Et ce facteur n’est pas négligeable quand on voit les emplois du temps serrés que nous avons ! Même pas le temps d’apercevoir des stars ou presque, c’est dire…
Alors que retient-on de ces premières journées cannoise : d’abord, beaucoup de monde sur la croisette, comme chaque année, le touriste côtoyant les mondains en costume. Bérénice Béjo ensuite, en ravissante maitresse de cérémonie mais au discours d’ouverture peu conventionnel et presque un peu trop bref…la faute à ses auteurs peut-être ?
Après cette courte cérémonie d’ouverture, l’honneur de la première montée des marches a été accordé à l’équipe au complet de Moonrise Kingdom, la comédie loufoque de Wes Anderson qui divise tout de même les avis. Bien entendu, les peoples ont défilés à la pelle sur le tapis rouge. Mais des inconnus aussi. Car oui, sachez que dans les personnes que vous voyez monter les marches derrière Laurent Weil à chaque soirée, il y a beaucoup de Mrs tout le monde.
Mais Cannes n’a pourtant commencé à se réveiller que ce jeudi 17 mai. Et c’est le film de Jacques Audiard, De rouille et d’os, qui a fait son petit effet en projections (pleines à craquer) et en conférence de presse. On murmure même ici que si un prix d’interprétation n’est pas attribué à Marion Cotillard ou Matthias Schoenaerts, cela serait surprenant…
Alors, Audiard, chouchou de la croisette ? Ne vendons pas la peau de l’ours pour autant, De Rouille et d’os n’est que le 2ème long métrage présenté en compétition, il en reste donc 20. De plus, les sélections parallèles comme la Quinzaine des réalisateurs se sont ouverte ce jeudi aussi (avec Michel Gondry en maître de cérémonie avec son The we and the I), offrant leur lot de people et de films à découvrir. Plusieurs pavillons ont également été inaugurés, dont la maison des scénaristes en présence de Julie Gayet.
Le meilleur est donc à venir…d’autant plus que les soirées Cannoises commencent faire rêver et danser sur la croisette. On pourrait faire une étude sociologique des spécimens qui hantent ces soirées tant ils sont hauts en couleur, mais ça attendra la fin du festival, priorité au cinéma tout de même.
Affaire à suivre dans la Gazette de la Croisette sur Critique Film…
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