Castle : saison 4 épisode 14, The Blue Butterfly

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Castle : saison 4 épisode 14, The Blue Butterfly

Castle : je t’aime, moi non plus

Pari risqué que cet épisode hommage aux films noirs des années 40, pourtant The Blue Butterfly est une réussite. L’intrigue rythmée, les flashbacks réussis et les décors magnifiques nous entraînent dans une aventure à la fois drôle et glamour. L’hilarante scène entre Ryan et Castle et le baiser final entre Joe et Vera, pendants imaginaires de Beckett et Castle, sont des cerises sur le gâteau absolument délicieuses.

Lors d’une enquête sur un meurtre dans un ancien bar, Castle tombe sur un vieux journal d’un détective privé, Joe Flynn. Il n’en faut guère plus à l’écrivain pour laisser son imagination vagabonder et se transporter dans les années 40 à la place de Joe emmenant avec lui tous ses acolytes…

Dans la lignée de la magnifique séance photo de présentation de la saison  4, The Blue Butterfly est un intéressant clin d’œil aux années 40. Pourtant une réussite sur papier glacé n’induisait pas forcément une transposition télévisuelle aisée de l’esprit des films de l’époque. Si l’on peut saluer les scénaristes d’avoir pris ce risque -de moins en moins courant à la télé- les félicitations sont également de rigueur. L’intrigue est travaillée, le pont entre les deux époques finement conçu et l’hommage particulièrement réussi. Les acteurs ont clairement mis les bouchées doubles pour s’imprégner et retranscrire à merveille le jeu de l’époque. Stana Katic, magnifique, rappelle Ingrid Bergman et la nonchalance de Nathan Fillion renvoie à un Humphrey Bogart presque aussi vrai que nature. Chaque membre du cast habituel à sa place dans cet épisode et celle-ci est plutôt bien trouvée. On relèvera notamment la prestation de Tamala Jones, avec sa vraie voix, en chanteuse de cabaret et la trop rare Molly Quinn en jeune femme vindicative. Le « boy-o » entre Castle et Ryan est un délice et le « Always » de fin entre Vera et Joe est un rappel jouissif de l’unique manière qu’ont Beckett et Castle de se dire « je t’aime ».

Le seul bémol ne concerne pas cet épisode en particulier mais la saison 4 de manière plus globale. À l’épisode 14 -sur 23- peu d’avancement ont été fait. Tous les épisodes sont des « stand alone » et à l’exception de Dial M for Mayor qui revient sur la conspiration entourant le meurtre de Johanna Beckett, les secrets que se cachent Castle et Beckett, censés rythmer en filigrane cette saison, semblent avoir été oubliés. De même, la mise en berne, intentionnelle ou pas, de l’attirance entre le détective et l’écrivain soulève des questions quant à la direction future de la série.

Castle : saison 4 épisode 14, The Blue Butterfly

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