Étrangement monté, It is what it is nous offre un épisode bien en dessous de la qualité habituelle de la série. Fort heureusement les dix dernières minutes et particulièrement la magnifique scène entre Adam et Haddie donne un salut certain à cette histoire juste moyenne.
Lors d’examens médicaux de routine, Zeek reçoit un diagnostic qui chamboule le patriarche. Adam et Kristina, dans une mauvaise passe financière, sont effondrés à l’idée de ne pouvoir offrir à Haddie l’éducation qu’elle mérite. Crosby se rapproche de Lilly (Courtney Ford), la violoncelliste rencontrée au studio d’enregistrement, au grand dam de Jasmine qui ressent de la jalousie vis-à-vis de cette nouvelle relation. Amber est attirée, malgré elle, par Bob Little, le candidat au conseil municipal pour lequel elle travaille. Enfin, Julia est confrontée à la douleur de Zoe qui commence seulement à réaliser les conséquences de l’adoption de son bébé.
Laissée de côté depuis sa rupture avec Alex (Michael B. Jordan), Sarah Ramos (Haddie) nous livre dans cet épisode une performance poignante. Sœur d’un enfant autiste ayant fait du sacrifice, son quotidien, elle ne peut que subir l’injustice que la situation, la vie lui procure. Face à elle, ce même sentiment résonne chez son père, Peter Krause, délivrant également un jeu d’acteur impeccable. En outre, les amorces d’histoires laissent présager un futur intéressant- la soudaine jalousie de Jasmine face à la nouvelle petite amie de Crosby- ou intriguant – l’issue de la situation de plus en plus inconfortable entre Zoe et Julia-. Malheureusement, un montage hâtif vient gâcher ces bonnes idées et parvient à donner à cet épisode un sentiment d’incomplétude. Une fois n’est pas coutume, espérons le.
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