Norwejian Ninja
Norvège : 2010
Titre original : Kommandør Treholt & Ninjatroppen
Réalisateur : Thomas Cappelen Mailing
Scénario : Thomas Cappelen Malling
Acteurs : Mads Ousdal
Distribution : Euforia Film
Durée : 1h17
Genre : Horreur
Date de sortie : Inconnue
1/5
Avec Troll Hunter et Rare Exports ,on avait découvert la Norvège sous un nouvel angle : drôle, absurde et original. On attendait donc beaucoup de Norwejian Ninja et sa bande annonce bien barrée, qui laissait présager d’un film totalement absurde.
Synopsis : Norvège, début des années 80. La Guerre Froide bat son plein. Le diplomate Arne Treholt, qui a réellement existé, est arrêté pour espionnage au profit de l’Union Soviétique. Bien que condamné à vingt ans de prison, Treholt n’a jamais été un espion. Il était en fait un ninja au service du roi Olav qui lui avait demandé de diriger une armée secrète de guerriers d’élite appelée la Ninja Force !
Une bonne idée de départ
Le thème de Norwejian Ninja avait un potentiel énorme en prenant un événement réel, celui du scandale d’espionnage du diplomate norvégien Arne Treholt durant la guerre froide. C’est à partir de ce fait, que le réalisateur et scénariste Thomas Cappelen Malling a imaginé l’existence d’un groupuscule de ninjas surentrainés, qui lutteraient pour la liberté de la Norvège. Comme espéré, Norwejian Ninja est un film totalement barré, où il ne faut pas chercher une signification à tout ce que l’on voit. Mais malheureusement ,l’oeuvre est trop absurde, et par ce fait difficile, voir impossible à comprendre.
Même avec un à priori positif, et en se forçant à suivre le fil de l’histoire, on se retrouve rapidement largué par une intrigue sans queue ni tête et un scénario chaotique. Le sentiment qui se dégage est plus l’impression d’assister à plusieurs sketchs, sans réels liens entre eux. La mise en scène n’aide assurément pas le spectateur à suivre, et quand il faut en plus gérer les apparitions et disparitions des ninjas, qui abusent de la téléportation, ça devient impossible.
Trop absurde, incompréhensible…
Norwejian Ninja sent l’amateurisme à plein nez. D’une bonne idée de départ, il ne reste plus grand chose au bout de 5 minutes, à part un spectateur perdu devant les retournements de situations improbables, les personnages mal introduits, les scènes dans lesquels on tente de nous présenter le manuel de ninjas, les émissions de télévision… Tout ceci projeté de manière brute ,sans aucune transition .
Il semble évident que pour comprendre Norwejian Ninja, il faille connaître cet épisode de l’histoire de la Norvège, mais plus encore maitriser la culture de ce pays (et encore, il n’est pas certain que les norvégiens eux même aient compris toutes les subtilités du film). On a envie de dire dommage, car le sens de la l’auto-dérision est présent, et certaines scènes ont un gros potentiel comique. De plus, le coté amateur dans la réalisation sert ce second degré avec des effets spéciaux nanardesques, qui provoquent des fou rires assurés (explosions, sous-marins, ninjas qui volent…). Mais sans comprendre l’histoire et sans connexion entre les scènes, la mayonnaise ne prend pas, et le film devient vite insupportable.
Résumé
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