Hell
Allemagne : 2011
Titre original : Hell
Réalisateur : Tim Fehlbaum
Scénario : Tim Fehlbaum
Acteurs : Hannah Herzsprung, Lars Eidinger, Stipe Erceg
Distribution : Swift Productions
Durée : 1h29
Genre : Thriller
Date de sortie : Inconnue
Globale : [rating:2.5][five-star-rating]
Pour son cinquième film, Tim Fehlbaum nous propose sa version de l’apocalypse. Un thème récurent au Festival de Gérardmer 2012. Un survival qui nous vient tout droit d’Allemagne et avec de très bonnes idées.
Synopsis : Le monde tel que nous le connaissons n’existe plus. Depuis des années, la surface du globe est brûlée par les rayons du soleil, les terres sont asséchées, désertiques, la nourriture se fait rare. Marie, Phillip et Léonie font route vers les montagnes dans l’espoir d’y trouver un peu d’eau. Mais ils ne sont pas seuls dans ce cas… Débute alors leur combat pour arriver à survivre dans un monde sans espoir.
Encore un film post-apocalyptique
Et c’est reparti pour un énième film post-apocalyptique ! Non vraiment maintenant il faut que ça cesse. Hell propose quelques idées rafraichissantes, ici il n’est pas question de zombies, ni de vampires et encore moins d’un crash de météorite qui auraient provoqué le déclin de l’Homme, mais d’éruptions volcaniques qui rendent l’exposition au soleil impossible.
La force du film de Tim Fehlbaum est qu’avec un budget minimaliste il arrive, sans montrer réellement les dangers de l’exposition, à nous emmener dans une intrigue qui réserve de bonnes surprises. On suit donc le périple d’un groupe de 4 personnes qui va connaître de nombreux incidents : ils se font dérober des vivres, voler leur voiture puis kidnapper. Le film montre avec réalisme que dans une telle situation, chaque petit incident peut prendre des proportions énormes et avoir des conséquences catastrophiques.
Coté réalisation, c’est pas trop mal. Il ne s’agit pas d’un film dynamique, au contraire l’action est plutôt lente (la caméra filme des plans fixes ce qui accentue cette impression de lenteur, mais c’est plutôt agréable et rend le long-métrage plus professionnel), on ne s’ennuie pas pour autant, et ça, c’est déjà pas mal. La bande son n’a quant à elle rien d’exceptionnel mais le choix des musiques reste cohérent avec l’ensemble.
On tourne vite en rond
Les rebondissements sont légion… mais malheureusement on tourne vite en rond. On assiste à une succession d’enlèvements et de fuites, et finalement on n’a pas grand chose à se mettre sous la dent. Même si le climat sur ce groupe de fermiers est surprenant, il y avait matière à creuser (l’originalité, c’est vraiment ce qu’on attend désormais dans ce genre de films), malheureusement beaucoup de choses sont laissées au dépourvu : le fait que la chef de famille adverse veuille marier l’héroïne avec son fils, le thème du cannibalisme… il y avait matière à faire quelque chose de bien avec ça.
Un autre atout majeur est que les personnages sont attachants, ainsi on suit le périple de Marie, Phillip, Léonie et bientôt Tom. En rentrant dans l’intimité de ces personnages, le spectateur éprouve rapidement de l’empathie pour le groupe.
Résumé
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