Le masque de Zorro

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Le masque de Zorro
Titre original : The mask of Zorro
Réalisateur : Martin Campbell
Acteurs : Anthony Hopkins, Antonio Banderas, Catherine Zeta-Jones
Durée : 2h16
Genre : Aventure, Action, Romance
Date de sortie : 14 octobre 1998

 

 

Globale : [rating:3][five-star-rating]

 

Synopsis : Après vingt ans de prison, Don Diego de La Vega, alias Zorro, qui a autrefois combattu avec succès l’oppression espagnole et qui est toujours poursuivi par la haine du gouverneur Rafael Montero, se cherche un successeur. Il rencontre alors un jeune brigand, Alejandro Murieta, qui a lui aussi quelques comptes à régler avec l’ancien gouverneur. Après une formation complète, de La Vega remet à son élève le masque de Zorro, son épée et son fouet et l’envoie déjouer le sinistre complot de Montero visant à confisquer la Californie au Mexique.

 

En cette période des fêtes de fin d’année, nous avons droit comme chaque année, en plus des bêtisiers, à une énième rediffusion de films, dont le Masque de Zorro fait partie. Je me cale donc bien au fond de mon canapé & décide de juger si, l’année prochaine, ça vaut le coup de le regarder à nouveau ou non.

 

Un casting qui fonctionne

Il n’était pas facile de passer derrière le personnage mythique de Johnston McCulley crée en 1919. En effet le célèbre « Renard » espagnol  a marqué toute une génération. Je pense qu’Antonio Banderas, d’origine espagnole, incarne bien cette nouvelle génération de Zorro. Le charme hispanique et la ruse sont toujours là, avec en plus une petite touche rebelle et farceuse qui ajoute un plus au personnage et le rend encore plus sympathique. J’ai d’abord été étonné par le choix d’Anthony Hopkins comme « l’ancien » Zorro, car les yeux bleus ne sont pas très crédibles et les petites rondeurs ont fait prendre un bon coup de vieux au si séduisant Zorro de mon enfance. Mais finalement on oublie vite ces détails et nous ne pouvons qu’apprécier la performance de l’acteur. Enfin, la très jolie Catherine Zetha- Jones, qui signe là l’un de ses seuls succès, n’est pas que plaisante à regarder et joue très bien son rôle de señorita tiraillée entre les bonnes manières et sa fougue naturelle, qui, elle le comprendra après, lui viennent de ses parents biologiques.

Un scénario bien rodé

Tous les classiques sont là : action, émotion, romance, trahison … Rien de très innovant là-dedans me direz-vous, mais bon on ne s’ennuie pas et se prend au jeu. Fan des justiciers de capes et d’épées, j’ai bien aimé l’histoire qui commence par l’apprentissage du nouveau Zorro. Le mythe est du coup un peu désacralisé, mais on se sent un peu plus proche aussi de lui, il nous apparait plus humain. L’esprit est moderne, le suspense est  justifié par l’exacerbation de l’injustice qui est très bien communiqué au spectateur, on se prend au jeu. Je crois même qu’à un moment donné j’ai lâché un « Attention ! » à l’intention d’Antonio Banderas… Et bien sûre fidèle à moi-même, j’ai fait couler ma petite larme pendant LE moment d’émotion du film, au moment où la transmission est faite entre les deux Zorro. La fin laisse présager une suite, qui arrivera en effet que 6 ans plus tard quand même, en 2004, sous le titre « La légende de Zorro ».

 

Alors l’année prochaine on regarde ou pas ? Eh bien moi je regarderais, c’est peut-être pas le film de l’année à ne pas manquer, mais un bon moment à passer affaler sur notre canapé à digérer la dinde de Noël, et ça change des films niais sur la fille du père Noël et des miracles de cette période de l’année.

 

 

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