Ma Première fois
France : 2011
Titre original : Ma Première fois
Réalisateur : Marie-Castille Mention-Schaar
Scénario : Marie-Castille Mention-Schaar
Acteurs : Esther Comar, Martin Cannavo, Vincent Perez
Distribution : Mars Distribution
Durée : 1h35
Genre : Drame, Romance
Date de sortie : 18 janvier 2012
Globale : [rating:1][five-star-rating]
Ma Première fois est le premier long-métrage de la productrice / scénariste / réalisatrice française Marie-Castille Mention-Schaar (MCMS), après avoir travaillé comme productrice sur La Première étoile ou Monsieur N. La réalisatrice s’est inspirée de son histoire personnelle et de sa première histoire d’amour – sa grande histoire d’amour – pour nous dévoiler ses talents sur la toile.
Synopsis : Zachary a 20 ans. Sombre et indépendant, il collectionne les conquêtes amoureuses et les échecs scolaires. Sarah a 18 ans. Première de la classe, fragile, elle comble ses manques affectifs grâce à une maîtrise parfaite de sa vie. Rien ne devrait les rapprocher et pourtant, l’année du bac, durant six mois, ils vont vivre un amour contre lequel on ne peut rien, le vrai, le grand, celui qui marque une vie pour toujours.
C’est ça l’amour, ouhouhou, le grand amour
Ma Première fois est un “film pour adolescent” made in France, très fortement influencé par le romantisme, et sans doute sans le vouloir, les teen-movie américains. Le cadre est posé dans un internat aux fonds des bois, dans un vieux château au parquet grinçant et où le parc devient un véritable atout aux amours naissants. L’histoire est d’un basique hyper attendu : une jeune fille modèle tombe sous le charme du garçon rebelle ; ils se cherchent, puis vivent leur amour avec passion au bout de deux jours, s’engueulent, se réconcilient, consomment leur amour naissant, toujours avec “poésie”.
Les deux acteurs principaux, Martin Cannavo et Esther Comar, tout frais tout neufs, s’en tirent pas mal malgré des dialogues cul-cul et fleur bleue, à la limite du ridicule. L’ultra romantisme de la réalisatrice lui joue ici un bien mauvais tour, car ne trouve que peu de résonnance avec la réalité de notre époque et en devient vieux jeu.
Un récit ultra souligné / surligné / stabiloté / …
Point positif, la technique est maitrisée et l’image léchée, insufflant au film une vraie douceur esthétique et émotionnelle. Ce premier exercice de réalisation est donc plutôt bien réussi, néanmoins, le bât blesse côté scénario. Le récit est mal rythmé, enchaînant les semblants de rebondissements sans soucis d’une quelconque trame. Les différentes intrigues annexes esquissées ne vont même pas jusqu’au bout, laissant une impression de non-fini énervante.
Le seul retournement de situation est tellement pré-annoncé par la réalisatrice (insistance sur les personnages heureux, musique qui souligne) que l’évidence casse l’effet. MCMS a le gros défaut d’insister systématiquement sur toutes les actions et paroles de ses protagonistes; c’est parfois prendre le spectateur pour un idiot.
L’amour, l’amour, cette ridicule obsession!
Mais Ma première fois est avant tout une grande histoire d’amour qui bouleverse la vie de chacun. Inspirée de la relation avec son mari décédé, la réalisatrice ne perçoit pas le film comme une thérapie, pourtant, on y entrevoit tout de même quelque chose dans ce goût là. L’histoire est à la fois trop personnelle et trop universelle, on a bien du mal à se retrouver dans les souffrances des personnages, principaux ou secondaires.
Résumé
Malgré la bonne volonté de la réalisatrice, Ma Première fois est un film naïf, mal fagoté, fleur bleue, tendant facilement vers le ridicule, et n’ayant pas les paillettes de ses confrères américains.
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En effet on peut décrire le film comme cul-cul , mais en meme temps quand on va voir un film d’amour il ne faut pas s’attendre à ce qu’on se tire dessus ! Moi je trouve au contraire le film très plaisant, tout d’abord parce qu’il se situe a aucune époque et nous donne envie de rever, le langague est raffiné ce qui change de tout c’est film qui un vocabulaire très restraint. De toute facon c’est toujours plus facile de critiquer un film que de l’admirer !
Moi je dis chapeau à la réalisatrice et j’attends avec impatience son prochain film BOWLING avec catherine fraut , firmine richard, mathilde seigner !