L’inattendue
Fra : 2009
Titre original : L’inattendue
Réalisateur : Benoît Magne
Scénario : Benoît Magne
Acteurs : Claire Barbabes, Florian Goetz, Alvin Selbonne
Production : Badam Films
Durée : 1h10
Genre : Drame
Date de sortie : inconnue
Réalisation : [rating:2.5]
Scénario : [rating:3.0]
Acteurs : [rating:2.5]
Musique : [rating:1.5]
Globale : [rating:2.5]
L’inattendue est le premier long métrage du jeune réalisateur français Benoît Magne. Le film a été tourné en seulement 10 jours avec un appareil photo numérique. Le film de Benoît Magne a été sélectionné au festival international de Sao Paolo 2010 dans la catégorie « Nouveaux réalisateurs », une belle prouesse plutôt inattendue…
Synopsis : Une semaine dans la vie professionnelle de Louise, ses entretiens, ses CV, sa mallette, ses tests, ses lettres de motivation, ses refus, ses doutes, son engagement. Une semaine dans la vie personnelle de Louise, son ex-copain, son studio, ses courses, le copain de sa copine, son flirt, son dealer, sa solitude, son avortement.
L’inattendue est un film intimiste qui plonge le spectateur dans la vie d’une jeune femme, Louise, qui n’a rien d’extraordinaire. On la suit elle et ses petits tracas de la vie quotidienne qui vont s’avérer être plus complexes que prévu. Le scénario est simple, mais il a toutefois le mérite de nous montrer cette histoire avec un réalisme forcément soutenu par l’utilisation d’un appareil photo numérique en tant que caméra. Les décors sont donc plus vrais que nature (forcement, puisqu’ils sont vrais, bruts et sans mise en scène). De plus, les événements qui interviennent dans la vie de Louise interpelleront obligatoirement les jeunes spectateurs, car il s’agit bien là d’une accumulation d’éléments récurrents dans notre société actuelle.
La caméra suit Louise de près, notamment dans des endroits petits et étroits. Résultat : on a rapidement l’impression de connaître cette femme par cœur tant la proximité est intense. On se sent également à l’étroit en regardant Louise et son ex manger dans le minuscule appartement (on se croirait presque au Japon). On souffre avec elle lors de l’avortement triste et solitaire qu’elle effectue à son domicile. Enfin, on partage avec elle le doute après chaque entretien d’embauche.
En revanche, il n’est pas question que de petits espaces dans ce film. En effet, les plans extérieurs sont choisis avec minutie et le réalisateur nous offre de beaux paysages de ville où le béton, les autoroutes et le ciel se mélangent pour donner un joli spectacle.
Résumé :
L’inattendue, le film :
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