Twelve

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Twelve, Joel Schumacher, 50 cents

Twelve, 50 cents, Twelve

USA : 2010
Titre original : Twelve
Réalisateur : Joel Schumacher
Scénario : D’après l’oeuvre de Nick McDonell
Acteurs : Chace Crawford, Curtis ’50 Cent’ Jackson, Rory Culkin
Durée : 1h35
Genre : Drame
Date de sortie : 8 septembre 2010

Réalisation : [rating:2.0]
Scénario :      [rating:1.5]
Acteurs :        [rating:1.0]
Musique :      [rating:3.0]
Globale :        [rating:1.5]

Twelve est un drame réalisé par Joel Schumacher en 2010. Adapté d’un roman écrit par Nick McDonnel, il s’agit du 23ème long métrage de Joel Schumacher, un metteur en scène au succès mitigé. La présentation de Twelve au festival de Sundance 2010 a été assez mal accueillie par le public.

Synopsis : Des adolescents riches et désabusés, des fêtes sans joie, des parents absents, un peu de dope pour le grand frisson et parmi eux, White Mike, jeune dealer qui vient de quitter son école privée de l’Upper East Side à New York. White Mike ne fume pas, ne boit pas, ne va pas dans les fêtes, sauf pour vendre sa nouvelle drogue, le Twelve. Notre histoire commence quand Charlie, le cousin de White Mike, est assassiné… et se terminera lors d’un anniversaire, dans la violence et la perdition. (Allociné)

Twelve, Joel Schumacher, 50 cents

Twelve est, dès sa bande annonce, peut être classé dans la catégorie film pour adolescent. Des stars de séries à succès, le rappeur 50 Cent en tant que guest star, une bande originale plutôt jeune qui comprend tous les succès du moment et surtout une histoire sur la drogue et la jeunesse aisée de New York. Dès le début, on confirme ses prévisions : c’est bien un film pour les jeunes, et en plus il est très mauvais.

Joel Schumacher nous propose tout au long de Twelve, une voix off qui nuit considérablement au film car elle ajoute une touche artificielle à l’ensemble. De plus, la trame souffre de longueurs qui épuisent rapidement le spectateur. Des flashback complètement inutiles et très mal réalisés encombrent encore plus la narration. Les décors sont beaux, les acteurs aussi, mais cela ne suffit pas à capter le spectateur. Le jeu calamiteux des acteurs ne cesse d’ajouter du malus à ce naufrage cinématographique.

Twelve, Joel Schumacher, 50 cents

Le scénario n’a quant à lui rien d’original : entre Requiem for a Dream et Hell, ce film hybride relate une fois de plus les méfaits de la drogue et ses conséquences sur la jeunesse bourgeoise. Un soupçon de blessures du passé surgit pour expliquer le naufrage du beau héros triste, seul et inaccessible… Ri-di-cule. La cerise sur le gâteau ? Une fin moralisatrice qui finit très mal, tous les méchants meurent, les vilains dealers aussi etc. etc. Complétement has been.

Résumé :

Twelve nous montre surtout la panne d’inspiration de Joel Schumacher. Un scénario déjà vu, une morale consternante et des acteurs à la belle gueule assurée mais au talent inexistant. Un chouette navet.

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