The Mask
USA : 1994
Titre original : The Mask
Réalisateur : Chuck Russell
Scénario : Mike Werb
Acteurs : Jim Carrey, Cameron Diaz, Peter Greene
Distribution : AMLF
Durée : 1h40
Genre : Fantastique , Comédie
Date de sortie : 26 octobre 1994
Globale : [rating:3.5][five-star-rating]
The Mask est une comédie américaine réalisée par Chuck Russell (Le roi scorpion), sortie en France en 1994. Le rôle principal est tenu par l’acteur aux milles et une mimiques, Jim Carrey, secondé par une jeune actrice prometteuse et pour la première fois au cinéma, Cameron Diaz (Le mariage de mon meilleur ami, Charlie et ses drôles de dames).
Synopsis : Stanley Ipkiss, modeste employé de banque, passionné par l’univers de Tex Avery, trouve un masque ancien aux pouvoirs surnaturels. Il est néanmoins partagé entre devenir cette créature verte sûre d’elle ou rester le timide Stanley Ipkiss, incapable d’aborder la magnifique chanteuse de cabaret Tina Carlyle.
C’est votre pyjama qu’est pas croyable !
On se souvient tous de la fameuse réplique du Mask « Splendide ! ». Et pour cause, si l’image a pris quelques rides, et que Cameron Diaz n’avait pas eu recours à la chirurgie esthétique, le film donne encore envie de rire aux éclats. Si ça marche encore aujourd’hui, c’est d’abord parce que The Mask repose sur un scénario original et bien construit. Le rythme, presque épileptique de la narration, se calque sur l’énergie 12000 volts du personnage, enchaînant gags et répliques cultes :
« Si on veut être chic, il faut avoir du fric, je m’arrête à la banque… »
« Et voilà un petit caniche ! Il fallait le tuer, la pauvre bête avait la rage… »
La personnalité d’Ipkiss construite autour de l’univers de Tex Avery permet de donner un aspect cartoonesque au récit, renforçant d’autant plus l’effet comique. Notre anti-héros pourrait nous rappeler le personnage du génie dans Aladdin (1992), excentriquement drôle ! Chuck Russell évite d’emmener son film vers le style Mary Poppins ou encore Roger Rabbit, ce qui lui a permis de bien vieillir. 20 ans plus tard, les effets spéciaux sont encore plus que de qualité, donnant la possibilité au film d’être vu aujourd’hui de manière non-risible.
Un casting qui a du chien
Jim Carrey incarne à merveille le duo pas si opposé Mask/Ipkiss donnant une réelle âme au personnage, permettant ainsi de susciter l’émotion et le rire. Pour un premier rôle, Cameron Diaz se débrouille plutôt bien dans la peau de la bimbo blonde, qui finalement tombe amoureuse du gentil. Dommage ensuite que sa carrière lui ait souvent proposé ce même type de personnage. On aime également le chien Milo, se désolant de voir qu’aujourd’hui Hollywood préfère les animaux en images de synthèse (La planète des singes : Les origines) aux vrais en chair et en os, qui bien que demandant un travail supplémentaire, amènent une chaleur affective au film. On en regrette parfois Beethoven ou Babe…
Un succès mondial
Le film a rencontré un véritable succès commercial, se plaçant 4e au Box-office de l’année 1994. Il a d’ailleurs était nommé aux Oscars en 1995 dans la catégorie meilleurs effets visuels, Jim Carrey a remporté le Golden Globe du meilleur acteur et Randy Edelman (Beethoven, L’indien du placard) a été récompensé pour la musique. En 2003 sort Le fils du Mask mais cette piètre suite n’a pas rencontré les faveurs du public. Le film a également été décliné en série d’animation.
Résumé :
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