Planète B
France, Belgique : 2024
Titre original : –
Réalisation : Aude Léa Rapin
Scénario : Aude Léa Rapin
Interprètes : Adèle Exarchopoulos, Souheila Yacoub, Eliane Umuhire, India Hair
Distribution : Le Pacte
Durée : 1h58
Genre : Science Fiction, Thriller
Date de sortie : 25 décembre 2024
1/5
Synopsis : France, 2039. Une nuit, des activistes traqués par l’Etat, disparaissent sans laisser aucune trace. Julia Bombarth se trouve parmi eux. A son réveil, elle se découvre enfermée dans un monde totalement inconnu : PLANÈTE B.
Il arrive parfois qu’on ressente une envie très forte de se lâcher ! Alors, allons y, et tant pis si cela tombe sur un film français, qui plus est réalisé par une femme. Ce film, c’est Planète B, c’est un faux film de science-fiction ou d’anticipation, appelez ça comme vous voulez, mais, en tout cas, c’est … un véritable navet. Eh oui, il aura fallu attendre le 25 décembre pour que sorte LE navet de l’année. Censée se dérouler en 2039, l’intrigue se concentre sur les actions menées par des activistes écologistes contre les biens d’entreprises polluant la planète et sur une chasse aux migrants menée par un état policier. Traqués par ce même Etat, les activistes se retrouvent sous forme d’avatars dans la Planète B, une prison virtuelle implantée au bord de la mer alors que leurs corps se trouvent dans un lieu appelé « la base ».
A la lecture de ce qui précède, on se dit qu’il s’agit de sujets déjà traités au cinéma mais qui sont suffisamment importants pour être de nouveau abordés dans un film. Par contre, on peut se demander quel peut être l’intérêt de se transporter en 2039 pour raconter des faits qui s’avèrent très proches de ce qu’on connait en 2024 : traque et incarcération d’activistes écologistes, chasse aux migrants, merci, c’est du concret contemporain. Mais après tout, pourquoi pas ! Mais encore aurait il fallu que le récit soit moins confus, que les interprètes donnent ne serait-ce qu’un peu l’impression de croire à ce qu’ils jouent et, surtout, que les dialogues ne soient pas, presque en permanence, englués dans la caricature.