Test Blu-ray 4K Ultra HD : Action Mutante

0
240

Action Mutante

Espagne, France : 1993
Titre original : Acción mutante
Réalisation : Álex de la Iglesia
Scénario : Jorge Guerricaechevarría, Álex de la Iglesia
Acteurs : Antonio Resines, Álex Angulo, Frédérique Feder
Éditeur : Le Chat qui fume
Durée : 1h33
Genre : Science-Fiction, Fantastique, Comédie
Date de sortie cinéma : 1 décembre 1993
Date de sortie DVD/BR : 30 juin 2024

L’an 2012, dans un monde où les marginaux et les handicapés sont exclus – Après avoir tué accidentellement une personnalité qu’ils voulaient kidnapper pour en tirer une rançon, les membres d’Action mutante, groupe terroriste dont le leader, Ramon Yarritu, vient de sortir de prison, projettent d’enlever Patricia Orujo, la fille d’un riche industriel. Les kidnappeurs profitent d’une réception pour s’emparer d’elle, après avoir massacré la plupart des invités. Puis ils prennent la fuite à bord de leur vaisseau vers la planète Axturias, où la rançon doit être versée…

Le film

[5/5]

Véritable prodige de la péloche, nous ayant livré au fil des années une palanquée de chefs d’œuvres dynamitant sévère le cinéma européen, Álex de la Iglesia est un cinéaste espagnol encore trop méconnu de notre côté des Pyrénées. Découvert en France en 1993 avec le sublime Action Mutante, qui vient tout juste de débarquer chez Le Chat qui fume au format Blu-ray 4K Ultra HD, le cinéaste s’était imposé avec ce premier essai comme un des nouveaux messies de la folie sur celluloïd. Auprès d’une petite marge de cinéphiles déviants, le nom d’Álex de la Iglesia était alors comparable à celui d’un Peter Jackson, également débutant à la même époque. Le destin ferait de l’un un Roi, tandis que l’autre continuerait à bricoler ses films dans son coin. « Prendre des p’tits bouts d’trucs et pi les assembler ensemble, et écouter l’résultat tranquille, dans ma chambre » chantait Stupéflip : telle semblait être la philosophie d’Álex de la Iglesia, l’un des cinéastes plus grands et des plus injustement oubliés de ces vingt dernières années.

S’il ne fallait en garder qu’un…

Tout cinéphile s’est probablement déjà posé la question : et s’il ne fallait garder qu’un seul film, quel serait celui que vous emmèneriez sur une île déserte ? Pour répondre à cette question ô combien subjective, il convient de mettre à nu sa propre sensibilité, aussi me pardonnerez-vous, à titre exceptionnel, de m’adresser à vous, cher lecteur, en employant la première personne. Ainsi, pour ceux que ça intéresse, je suis né un beau dimanche de l’an de grâce 1980, et j’ai donc grandi au son de Madonna et Michael Jackson. Mon penchant pour le cinéma s’est vite fait remarquer : dès l’âge de sept, huit ans, je ne m’intéressais déjà quasiment plus qu’au Septième Art, et je voyais / revoyais les films des ZAZ, de Bud Spencer / Terence Hill ainsi que les productions Amblin ou des films tels que S.O.S. Fantômes, dont je connais une partie des dialogues par cœur. Aux alentours de l’année 1990, je ressens mon premier choc esthétique fort à la découverte de Robocop, et je commence à acheter pas mal de presse ciné avec mon argent de poche. Un copain de mon père me demanderait un jour si je me considérais comme « conservateur » en terme de presse ; et comment : les piles de magazines épilés le long des murs de ma chambre en témoignent.

Il faut remettre les choses dans leur contexte : au début des années 90, il n’y avait pas de téléphone portable, et encore moins d’ordinateur – en tous cas chez nous, et les centres d’intérêt des ados et pré-ados de l’époque se divisaient globalement en trois catégories : la mobylette (ce qui ne m’a jamais intéressé), les filles et la culture au sens large. Plutôt solitaire par nature, c’est dans la culture que je me suis plongé tout au long de ces années : musique, lecture, BD et comics, jeux vidéo, cinéma. A l’été 1990, j’achète mon premier numéro d’Impact, avec Robocop 2, Full Contact et Gremlins 2 en couverture. Suivraient assez rapidement Mad Movies et Ciné News. Ces revues me plaisent, car j’y retrouve un esprit à la fois déconneur et sérieux. J’ai toujours aimé rire, et j’ai toujours considéré que l’on pouvait mélanger sans problème l’humour et le sérieux, la franche déconnade n’empêchant en rien l’analyse. De fait, au fil de mes lectures, je commence à reconnaître le nom des plumes qui m’amusent et m’intéressent le plus : Jean-Pierre Putters et Christophe Lemaire sont probablement ceux qui m’auront le plus marqué sur cette période, avec, pas loin derrière, Bernard Achour, qui assure la section ciné d’un autre magazine dont je ne manque pas un numéro : USA Magazine – un magazine de bandes dessinées, lointain héritier de Metal Hurlant, qui me permettrait de découvrir, courant 1991, le run de la série Judge Dredd signé John Wagner et Simon Bisley.

C’est l’introspection

C’est important de le préciser, car j’ai vraiment été marqué au fer rouge par ces aventures de Judge Dredd dessinées dans un style ultra-graphique par Simon Bisley. Ultra-violente, gore et volontiers provocatrice, cette série s’est immédiatement imposée à moi comme l’une des plus libres et des plus barrées qu’il m’ait été donné de lire. Avec le recul, quand j’ai revu Action Mutante pour la rédaction de ce test il y a quelques jours, la filiation entre les deux œuvres s’est imposée à moi comme une évidence, et le fait que je sois tombé en amour fou pour le film d’Álex de la Iglesia m’est par conséquent apparu comme tout à fait logique. On y retrouvait en effet le même goût pour l’outrance, la laideur et la violence, le tout saupoudré d’un humour absolument irrésistible et d’une bonne dose de « Fuck You Attitude », ce qui n’est pas non plus négligeable, étant donné que j’ai découvert le film lors de sa diffusion sur Canal+, probablement courant 1994, et donc à l’âge de 14 ans. Il y a en effet indéniablement un côté sale gosse dans Action Mutante, un côté ado frondeur et ricanant, qui m’a à l’époque cueilli dès les toutes premières minutes, et qui implique probablement d’être toujours un peu un jeune con dans sa tête pour l’apprécier à sa juste valeur. Mais putain de sa mère, quel film !

Si Álex de la Iglesia a toujours affirmé que son inspiration principale à l’écriture de son premier film était le comic-book Hard Boiled (Frank Miller/Geof Darrow), les liens entre Action Mutante et le Judge Dredd époque Wagner/Bisley ne s’arrêtent d’ailleurs pas uniquement à l’atmosphère générale. Le film d’Álex de la Iglesia se déroule en effet dans un univers post-nuke très similaire à celui du superflic de MegaCity, et une grande partie du métrage met en scène la traversée des territoires désolés de la planète Axturiax, une planète minière ayant la particularité de n’abriter aucune femme, et de fait uniquement peuplée d’anciens mineurs fous et assoiffés de sexe. Les paysages ravagés, les bars interlopes et même les flics surarmés et agressifs que nous donne à voir le film sont autant d’éléments qui relient ces deux univers. Cela fait beaucoup de circonvolutions pour en arriver à la conclusion que, si un jour il me fallait choisir un seul film que je pourrais voir et revoir à l’infini sans jamais me lasser, le choix serait cornélien, mais à coup sûr, Action Mutante finirait probablement dans le trio de tête, avec Robocop et Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin.

Action Mutante est le meilleur film du monde

Toutes époques et tous genres confondus

Mélange de science-fiction, d’horreur, d’humour noir et d’ultra-violence, Action Mutante a, contre toute attente, été produit par Agustín et Pedro Almodóvar. Pendant le tournage du film, Álex de la Iglesia, 27 ans, et Pedro Almodóvar, 43 ans, se sont souvent opposés, notamment en ce qui concerne l’approche viscérale du cinéaste vis-à-vis de la violence. Pour autant, il faut saluer qu’en dépit de ses doutes, Almodóvar a décidé de respecter les choix du jeune réalisateur, et n’a jamais profité de son statut de producteur exécutif pour lui retirer le contrôle du film. Tout juste a-t-il pu, peut-être, canaliser un peu l’énergie folle d’Álex de la Iglesia, qui au final est parvenu à livrer « sa » vision d’Action Mutante, qui ne s’avère peut-être pas le long-métrage le plus raffiné de sa filmographie, mais qui s’avère clairement un grand moment de plaisir filmique, trash, grossier, délirant, mais également plein de style.

Avec le recul, et à la découverte des multiples expérimentations formelles proposées par Action Mutante, on a tendance à se dire que les premiers pas derrière la caméra d’Álex de la Iglesia sont finalement assez comparables à ceux du français Jan Kounen, en termes de rage et d’énergie créatrice presque frénétique. Les courts-métrages Gisèle Kérozène (1989) et Vibroboy (1994) sont des cousins germains d’Action Mutante, et comptent une poignée d’idées visuelles en commun. L’ambiance joyeusement foutraque développée par le récit est d’ailleurs encore renforcée par les merveilles de créativité déployées par l’équipe technique du film (dont une partie avait travaillé sur le Delicatessen de Caro et Jeunet), ce qui lui permet au final de paraître avoir coûté dix fois plus cher que son budget réel. Le Production Design de l’ensemble (décors, costumes, effets spéciaux) est absolument bluffant, et la photo de Carles Gusi excellente, ce qui permet au film de trouver l’équilibre parfait entre la forme et le fond.

Woke et inclusif (avant les Bobos)

Le scénario d’Action Mutante met en scène un groupuscule de terroristes composé de mutants, d’handicapés et de laissés pour compte de la société, menant une guerre permanente contre tout ce que les médias considèrent comme « beau ». Trente ans après sa sortie dans les salles, ce postulat de départ pourrait presque donner l’impression que le film d’Álex de la Iglesia est une ode au concept d’inclusion. En réalité, on navigue plutôt ici dans un esprit bête et méchant à la Hara Kiri ; dès les premières minutes du film, le spectateur sera amené à faire connaissance avec le petit groupe de personnages, par le biais d’une tentative de kidnapping ratée qui se terminera dans un véritable bain de sang. A l’issue de cette séquence, le film nous présentera tous les personnages par l’intermédiaire d’un faux journal télévisé, qui appuiera volontiers de façon très acerbe sur toutes les dérives de l’info-biz et du journalisme d’investigation, notamment en termes de partis-pris.

Cette charge à l’encontre des médias se retrouvera également dans le dernier acte du film, les journalistes s’invitant lors du règlement de comptes final, à la manière du personnage incarné par Robert Downey Jr. dans Tueurs nés. Mais contrairement à Oliver Stone, qui martelait son message au spectateur par le biais de grosses lumières clignotantes (presque littéralement) afin que tout le monde comprenne bien son propos, Álex de la Iglesia préfère faire passer ses idées par le biais de l’humour. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Action Mutante atteint vraiment sa cible : on rit énormément, tout au long du film. Notamment grâce à l’équipe de bras cassés menée par Ramón Yarritu (Antonio Resines), et composée d’Alex et Juan (Álex Angulo / Juan Viadas), les frères siamois, de Manitas (Karra Elejalde), le polyhandicapé, de Quimicefa (Saturnino García), le mécanicien cul-de-jatte, qui ne quitte jamais sa ceinture d’explosifs, de Chepa (Ion Gabella), le bossu, et de M.A (Alfonso Martínez), l’attardé ultra-violent.

Le récit d’Action Mutante n’hésitant pas à sacrifier ses personnages en cours de route, tous n’auront pas le même temps de présence à l’écran, Ramón ayant dans l’idée de se débarrasser des membres de son gang afin de garder pour lui la totalité de la rançon demandée à un riche homme d’affaires en échange de sa fille Patricia (Frédérique Feder). De fait, le gros de l’affrontement entre les différents membres du groupe se fera entre Ramón et Alex, ce dernier se voyant un peu encombré dans sa quête de vengeance par son frère siamois, qui a été tué – et empaillé ! – mais qui s’avère toujours relié à son corps. Ajoutez à cela un « chat » à l’appétit plutôt vorace, des indigènes très enclins au viol et à la torture et une petite dose de syndrome de Stockholm, et vous obtiendrez l’un des films les plus barrés et les plus indispensables qui soient.

La música, sí, la música

lo sé, será la clave, del amor, de la amistad

Dans les années 90, Alain Chabat et Dominique Farrugia avaient créé et mis en avant, dans les pages de Studio Magazine, le concept des « 3 D » qui font un film réussi : Danse, Déconne et Dénonce. Le film ne comportant aucune scène de danse, Action Mutante ne coche que deux cases sur les trois ; pour autant, le film d’Álex de la Iglesia se rattrape par l’utilisation de la musique, et notamment de la chanson de Karina « Aires de Fiesta », qui rythme le réjouissant massacre prenant place durant le mariage de Patricia (Frédérique Feder) et Luis María (Enrique San Francisco).

Je ne sais si c’est Lao-Tseu ou Quentin Tarantino qui avait déclaré que l’on savait que l’on avait réussi sa séquence musicale à partir du moment où un morceau de musique préexistant devenait irrémédiablement lié à un film en particulier. Ainsi, bien souvent, le fait d’entendre « Destinée » de Guy Marchand vous évoque Le Père Noël est une ordure ; si vous écoutez « Don’t stop me now » de Queen, vous pensez à Shaun of the Dead, et si vous entendez la version Dick Dale de « Misirlou », vous pensez à Pulp Fiction… ou à Taxi, mais si c’est le cas, on vous conseille de le cacher. On ignore si c’est le cas pour les espagnols, mais pour les autres pays, il y a de fortes chances pour qu’après avoir vu le film, la chanson « Aires de Fiesta » de Karina évoque irrémédiablement chez vous le souvenir d’Action Mutante… Et par conséquent vous mette la patate pour toute la journée ; vous vous surprendrez peut-être même à fredonner « Aires de fiesta, los chicos y chicas », un sourire béat sur le visage. Idem pour le titre de Def Con Dos qui sert de générique au film : l’entendre ne serait-ce qu’une fois, c’est s’assurer de scander au moins une fois « Acción mutante ! Acción mutante ! » dans la journée qui suit…

Le Combo Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray

[5/5]

En dépit de sa nature de film-culte, doublé de meilleur film de tous les temps, Action Mutante était à ce jour inédit en Haute-Définition, et à plus forte raison encore au format Blu-ray 4K Ultra HD. Il était bien sorti en DVD en 2006 chez LCJ Editions, mais dans une édition immonde ne disposant de plus que du film en VF – une honte. On ne peut donc que tirer notre chapeau au Chat qui fume qui non seulement permettra à une nouvelle génération de découvrir le premier chef d’œuvre d’Álex de la Iglesia, mais également aux plus âgés de le redécouvrir dans des conditions absolument inédites et merveilleuses. Pour ne rien gâcher, et comme d’habitude avec Le Chat qui fume, le Combo Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray d’Action Mutante nous est proposé dans un Digipack trois volets surmonté d’un fourreau over-classieux, dont la maquette et la conception graphique ont été confiés aux bons soins du talentueux Fred Domont. Bref, c’est du lourd de chez lourd !

C’est d’autant plus du lourd que cette version Blu-ray 4K Ultra HD d’Action Mutante aura fort logiquement de quoi vous faire tomber par terre. Dès les premières images du film, vous ne pourrez que pleurer de bonheur en tentant en vain de réprimer le début d’érection qui déformera votre falzar, tant le fait de redécouvrir le film débarrassé de la moindre scorie est émouvant. Clarté et précision sont au rendez-vous, le piqué est remarquablement affuté, le grain a été préservé, le film est proposé au format, sans la légère déformation de l’image dont souffraient certaines versions HD sorties aux Etats-Unis ces dernières années, et il s’agit bel et bien de la version intégrale du film, avec la vraie piste espagnole d’origine, contenant donc bel et bien la musique de Mission Impossible absente des éditions « import » pour de sombres questions de droits. Par ailleurs, Action Mutante bénéficie également ici de la technologie Dolby Vision, qui donne une nouvelle jeunesse au film, et une profondeur quasi-infinie aux couleurs ; bref, préparez-vous à redécouvrir le film dans une présentation optimale, d’une intensité époustouflante.

Et le niveau d’excellence de l’image se retrouve également du côté des pistes son, avec une VO mixée en DTS-HD Master Audio 5.1 et nous proposant un spectacle acoustique digne de la folie furieuse développée par le film : l’immersion est optimale pour le spectateur, la spatialisation joue la carte de l’ambiance et de l’efficacité. Putain, j’en pleurerais de bonheur. En parallèle, VF et VO sont également proposées dans des mixages DTS-HD Master Audio 2.0, solides et nous proposant sans doute une immersion plus fidèle aux conditions dans lesquelles on l’a découvert il y a 30 ans. Cela dit, que vous optiez pour le mixage 5.1 ou le plus classique 2.0, ce grand spectacle bigarré et farfelu qu’est Action Mutante ne s’apprécie à sa juste valeur qu’en VO. On n’est pas des ayatollahs de la VO à tout prix, mais dans certains cas, elle s’impose d’elle-même presque naturellement – et c’est bel et bien le cas ici.

Pour ce qui est des suppléments, la galette Blu-ray 4K Ultra HD du film ne contient que la bande-annonce, mais le Blu-ray du film disponible dans le boitier du de cette édition Katka d’Action Mutante nous propose en revanche de nous plonger avec plaisir dans les coulisses du film. On commencera donc par un entretien exclusif avec Álex de la Iglesia (21 minutes), enregistré dans des conditions très similaires à ceux qui étaient disponibles sur les galettes HD et 4K de Perdita Durango, Le Jour de la Bête et Balada Triste. Le cinéaste y reviendra sur son premier court-métrage, sur sa rencontre avec Pedro Almodóvar puis avec Esther Garcia, sa directrice de production, qui occupa sur le plateau un rôle de « mère poule ». Il reconnaîtra que son équipe de tournage était plutôt inexpérimentée, reviendra à nouveau sur l’influence / l’importance de Pedro Almodóvar (et de son film Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ?). Enfin, il reviendra sur le logo du film, que l’on doit au graphiste Juan Gatti, sur le fait que son scénario cachait une réflexion plus profonde qu’elle n’y paraît sur le terrorisme et l’ETA, et avouera aimerait pouvoir refaire le film ou en signer une « préquelle » qui reviendrait sur les premiers faits d’armes d’Action Mutante. On continuera le tour des suppléments avec un making of d’époque (28 minutes). On y abordera la préproduction du film, la préparation à base de storyboards, les répétitions des acteurs, l’implication de l’équipe du film, qui travaillait 18 à 20 heures par jour. On suivra également une visite de Pedro Almodóvar sur le plateau, pendant le tournage de la scène du mariage notamment, on découvrira les maquettes du vaisseau spatial et quelques moments volés sur le tournage des scènes dans le désert et de la mort de Manitas. On terminera avec un montage d’images volées sur le tournage du film (34 minutes). Présentées de façon brute de décoffrage, sans commentaires ou presque, ces images proposeront aux fans du film de se rendre compte de l’ambiance qui régnait sur le plateau. On y reconnaîtra des images de la scène d’ouverture, de quelques scènes sur le vaisseau, on découvrira la confection des prothèses et effets spéciaux, et la préparation de Frédérique Ferer et de ses agrafes sur la bouche. Enfin, on aura également doit au clip de « Acción mutante » par Def Con Dos, un groupe de rap métal espagnol que l’on pourrait comparer, de notre côté des Pyrénées, à un groupe tel que Silmarils. Pour vous procurer fissa cette édition Combo Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray d’Action Mutante, rendez-vous sur le site du Chat qui fume !

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici