Critique Express : Les ours gloutons au pôle nord

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Les ours gloutons au pôle nord

République tchèque : 2024
Titre original : Hungry Bear Tales to the Pole!
Réalisation : Kateřina Karhánková, Alexandra Májová, Filip Posivac
Scénario : Kateřina Karhánková, Alexandra Májová
Distribution : Gebeka Films
Durée : 0h43
Genre : Animation, Comédie, Famille
Date de sortie : 13 novembre 2024

3/5

Synopsis : Les mois d’hiver dans leur cabane, Nico et Mika, deux ours inséparables, ont fort à faire : réparer les fuites du toit alors qu’ils préféreraient faire des gâteaux bien au chaud, tenter de résister à l’hibernation en buvant du café pour profiter des joies de la neige… Mais le meilleur moment, c’est quand même partir au bout du monde pour le fameux festival de sorbets organisé par leur amie, Madame Ourse polaire. L’hiver est peut-être la plus belle des quatre saisons même pour les ours après tout !

3 ans après la sortie de Les ours gloutons, Nico et Mika sont de retour. Leur amitié est toujours aussi forte et ils sont toujours aussi gourmands. Tellement gourmands que, alors que des gouttes de plus en plus nombreuses traversent le toit de leur maison, ils remettent à plus tard la réparation du toit de leur maison, préférant préparer des gâteaux à la confiture ;  tellement gourmands qu’ils retardent leur hibernation à grand coups de café pour connaître enfin la neige, « ce truc blanc et moelleux qui ressemble à une grosse meringue » ; tellement gourmands qu’ils sont prêts à partir au bout du monde pour goûter aux glaces à l’eau de Madame ours polaire. Avec Les ours gloutons au Pôle Nord, on est de nouveau dans le « Buddy movie » pour enfants de 3 à 6 ans, le film de copains assez proche, finalement, de ce que proposaient les films de Laurel et Hardy : Nico, le gros ours brun, est un peu comme Hardy, sûr de lui et toujours prêt à faire état d’une idée géniale dont la mise en application tourne parfois/souvent au fiasco ; Mika, plus petit, plus fluet, c’est, un peu comme Laurel, le naïf de l’histoire.

Ce film d’animation de 43 minutes comprend 3 histoires distinctes. Deux d’entre elles, les deux premières, La pluie et L’hibernation, ont la bonne durée, 7 minutes environ, pour réussir à capter jusqu’au bout l’attention de tout petits enfants. La 3ème histoire, Destination pôle, approche les 30 minutes, ce qui peut paraître long, mais, étant faite d’une succession de rencontres et comprenant tellement de rebondissements, l’intérêt ne devrait pas faiblir, même chez les plus petits. Dans les 3 histoires, la joie de vivre, l’amitié et la solidarité (ici, entre animaux d’espèces différentes, à transposer ailleurs, bien entendu !) sont mises en valeur. Quant à la première histoire, elle met finement en garde contre la procrastination. Une rectification à apporter concernant Destination pôle : les oiseaux de mer inaptes au vol qu’on rencontre dans l’hémisphère sud, ce sont des manchots et non des pingouins qui, eux, ne vivent que dans l’hémisphère nord. C’est de la République tchèque que nous parvient Les ours gloutons au Pôle Nord, film qu’on doit aux auteures et réalisatrices Kateřina Karhánková et Alexandra Májová et au créateur graphique Filip Posivac. Un film plein de couleurs avec des personnages  dessinés façon papiers découpés et animés sur un logiciel 3D.

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