Critique Express : Rivière

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Rivière

Suisse : 2023
Titre original : –
Réalisation : Hugues Hariche
Scénario : Joanne Giger, Hugues Hariche
Interprètes : Flavie Delangle, Sarah Bramms, Camille Rutherford
Distribution : Outplay Films
Durée : 1h44
Genre : Drame
Date de sortie : 30 octobre 2024

1.5/5

Synopsis : Manon, dix-sept ans, quitte les montagnes suisses à la recherche de son père, introuvable. En formant de nouveaux liens et en découvrant son premier amour, elle est déterminée à suivre le chemin qu’elle s’est tracé sur la glace : devenir une joueuse de hockey professionnelle.

Souhaitant représenter les difficultés rencontrées par les adolescents d’aujourd’hui pour trouver leur place et établir leur identité dans la société d’aujourd’hui, le réalisateur franco-suisse Hugues Hariche, aujourd’hui établi aux Etats-Unis, a choisi pour son premier long métrage de s’intéresser à Manon, une adolescente de 17 ans. Adolescente émotionnellement vulnérable, elle canalise son agressivité intérieure en jouant au hockey, un sport très masculin mais dans lequel elle fait preuve d’un talent certain. Désireuse de retrouver un père qui, toute jeune, l’a abandonnée, elle décide d’échapper à sa famille d’accueil et de quitter la petite ville de Coire, en Suisse, pour se rendre à Belfort, de l’autre côté de la frontière, avec en plus l’espoir d’intégrer un équipe professionnelle.

Tout en étant confrontée à la dureté d’un entraînement qui la pousse à repousser ses limites physiques, elle va faire connaissance avec Sophie, la compagne de son père, intégrer un groupe de jeunes de son âge qui, comme elle, sont en rébellion contre le monde des adultes et nouer plus qu’une profonde amitié avec Karine qui elle, pratique le patinage artistique. Rivière, malheureusement, n’arrive que très rarement à être au niveau qu’on pouvait attendre d’un tel sujet : avec une mise en scène sans relief, le réalisateur n’arrive pas à rendre passionnant le quotidien plutôt monotone et répétitif des entraînements ; les problèmes familiaux ne sont pas suffisamment creusés pour permettre à la thérapie par le sport engagée par Manon d’être mise en valeur ; il n’y a aucun personnage dans le film pour lequel on puisse ressentir une réelle empathie.

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