Il existe un certain nombre de films que l’on classe de façon générique et à tort comme hollywoodiens. La mythique saga Mad Max fait partie de cette catégorie et l’incarne même à merveille. En effet, non seulement George Miller, le réalisateur de l’intégralité de la saga, est un Australien pur jus, mais sa création est elle-même une émanation à peine dissimulée de l’Australie. Mais George Miller est avant tout un réalisateur de talent qui a réussi à se réinventer pendant plusieurs décennies. Le point d’orgue de cette longévité étant parfaitement incarné par le film Mad Max Fury Road, sorti en 2015. Retour sur les paris gagnants d’un réalisateur australien de grand talent.
Le pari gagné de la versatilité pour George Miller
Faire des paris gagnants et relever des défis semblent faire partie de l’ADN du réalisateur australien George Miller. Si vous aussi, vous êtes d’un tempérament plutôt joueur, le site internet australien Truebluecasinos vous invite à en savoir plus sur l’actualité des jeux et des paris. Tout cela se matérialise sur plusieurs aspects de sa carrière comme nous allons le voir.
C’est tout d’abord le pari de la longévité qui est relevé haut la main avec près de 50 ans de carrière et un premier court métrage (Violence in the Cinema, Part 1) sorti en 1971. L’autre pari gagnant du réalisateur est incarné par la saga la plus emblématique de sa carrière qui est Mad Max bien sûr. Il s’agit d’un défi osé à plusieurs titres. Tout d’abord, le concept et l’univers de Mad Max constituent (surtout à l’époque) un véritable ovni cinématographique. Le film se situe à mi-chemin entre le road movie, le western et la science-fiction, le tout se déroulant sur les routes désertiques et poussiéreuses d’Australie, là où le public était jusqu’ici plus habitué aux décors du grand ouest américain.
Pour être complet, on pourrait aussi mentionner le fait de donner le rôle principal du premier Mad Max à un acteur quasi inconnu à l’époque qui n’est autre qu’un certain Mel Gibson. Mais le plus gros coup de maître de George Miller est certainement cet improbable retour que constitue Mad Max Fury Road en 2015, soit plus de 30 ans après le dernier film de la saga (Mad Max au-delà du Dôme du Tonnerre en 1985). Le projet avait tout du terrain glissant et les retours, suites ou autres remakes de films cultes des années 70/80 sont le plus souvent synonyme de déception au mieux, de fiasco au pire.
Ce à quoi s’ajoute un autre pari risqué pour George Miller, revenir avec un film aussi sombre et violent que l’est Mad Max Fury Road juste après la réalisation de films pour enfants comme Happy Feets et Happy Feets 2 ainsi que Babe, le cochon dans la ville. Autant dire que le réalisateur a fait preuve de la versatilité d’un virtuose et d’un sacré sens du pari.
L’univers Mad Max : Sombre métaphore de l’Australie profonde et hostile
Enfin, il ne faut pas oublier une chose qui fait probablement la singularité de la saga Mad Max, c’est qu’il s’agit d’un film australien et celà se voit. Si le tournage du premier Mad Max a eu lieu dans la région de Melbourne qui n’est pas la région la plus sauvage et reculée d’Australie, le second volet (Mad Max 2 : Le défi) fut lui tourné dans l’authentique outback australien en Nouvelle-Galles du Sud. Le troisième volet (Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre) fut tourné en grande partie dans la ville minière de Coober Pedy et ses environs, en Australie-Méridionale.
La seule exception concerne Mad Max Fury Road tourné en Namibie. Autant dire que si les gangs de motards et autres pirates de la route ultra-violents sont fictifs, l’ambiance qui règne dans certaines parties reculées de l’Australie est bel et bien réelle et telle que retranscrite. Une ambiance poisseuse, poussiéreuse, aride, hostile, la liste pourrait encore s’allonger davantage, qui n’est pas sans rappeler un autre film australien plongeant le spectateur dans l’angoissante ambiance de l’outback, à savoir, Wake in Fright. Pour avoir une idée précise du tableau qui nous est dressé dans Mad Max, il s’agit d’un monde post-apocalypse nucléaire mondiale. Ainsi, en d’autres termes, selon le réalisateur, qui est lui-même australien, si le monde devait ressembler à quelque chose après un cataclysme nucléaire, ce qui s’en rapprocherait le plus serait l’outback australien…Enfin, pour conclure, nous vous invitons grandement à découvrir ou redécouvrir la saga Mad Max si ce n’est pas déjà fait. Si vous aimez le cinéma australien, découvrez les films Océan australiens grâce à Top10films.