Limitless
USA : 2011
Titre original : Limitless
Réalisateur : Neil Burger
Scénario : Leslie Dixon
Acteurs : Bradley Cooper, Robert De Niro, Abbie Cornish
Production : Gaumont Distribution
Durée : 1h45
Genre : Thriller
Date de sortie : 8 juin 2011
Réalisation : [rating:1.5]
Scénario : [rating:2.0]
Acteurs : [rating:3.0]
Musique : [rating:2.5]
Globale : [rating:2.5]
[five-star-rating]
Après son succès surprise au box office américain, Limitless débarque en France. Le quatrième film de Neil Burger après le très moyen L’Illusionniste et le transparent The Lucky Ones a l’avantage de mettre en scène Bradley Cooper (la star de Very Bad Trip) pour son premier grand rôle au cinéma. Mais le beau gosse a-t-il les épaules pour porter un film ?
Synopsis : Un écrivain essaie une nouvelle drogue censée décupler les facultés intellectuelles. Celui-ci devient célèbre grâce à la substance mais bien vite des effets secondaires apparaissent…
Une bonne idée de départ
L’idée de départ du film est plutôt sympathique avec son concept de drogue qui permettrait d’utiliser son cerveau au maximum de ses capacités. Le film commence agréablement avec beaucoup d’effets visuels et une accroche qui donne envie de découvrir la suite. La première scène qui montre le héros sur le point de sauter d’un immeuble n’a rien d’original et fera forcément penser à Fight CLub ou 99 francs, on se rendra compte rapidement qu’il ne s’agit pas du seul emprunt du réalisateur à des films modernes…
Après une première demi-heure franchement réussie, le film perd en intensité et le scénario présente des lacunes qui gâchent l’ensemble de l’histoire. Trop de sous-intrigues, trop de personnages secondaires inutiles, pas assez de profondeur dans les seconds rôles. Le film finit par ressembler à une série B sans grande saveur.
Neil Burger est un réalisateur de clips musicaux au départ. Impossible de ne pas s’en apercevoir, il commence le film par des effets visuels agréables comme le fractal (ce zoom infini) qu’il utilise pour mettre en scène les délires du héros ou encore les jump-cuts (coupures dans un même plan). C’est intéressant mais ça devient vite indigeste lorsqu’il utilise le procédé pour la 10ème fois. La narration souffre de longueurs et de passages inutiles couplés à d’autres scènes qui manquent cruellement d’explications. La bande son est quant à elle agréable avec plusieurs morceaux rock des Black Keys.
Bradley Cooper assure pour son premier rôle
Et Bradley Cooper dans tous ça ? Et bien la nouvelle star américaine (Very Bad Trip, Very Bad Trip 2, L’agence tous risque) est très bon et réussit à capter l’attention du spectateur tout au long du film, ce qui n’était pas évident étant donné que son personnage est omniprésent durant 1h45 sans réels seconds rôles. Le beau gosse à du talent et il est certain que ce film lui ouvrira des portes. En revanche, Robert De Niro et la jolie Abbie Cornish ne sont cantonnés qu’à des seconds rôles trop peu mis en avant et le pauvre De Niro fait vraiment figure de potiche.
Résumé :
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