Ondine

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Ondine

Ondine Ondine

USA-Irlande : 2009
Titre original : Ondine
Réalisateur : Neil Jordan
Scénario : Neil Jordan
Acteurs : Colin Farrell, Tony Curran, Alicja Bachleda-Curus
Distribution : UGC Ph
Durée : 1h51
Genre : Fantastique, Drame
Date de sortie : 25 août 2010

Réalisation : [rating:4.0]
Scénario :     [rating:3.5]
Acteurs :       [rating:4.0]
Musique :     [rating:3.5]
Globale :        [rating:3.5]
[five-star-rating]

Ondine est un long-métrage de Neil Jordan (Entretien avec un vampire, La Compagnie des loups) sorti en 2010. Le réalisateur irlandais souhaitait à nouveau tourner un film dans son pays natal et a choisi Colin Farrell, irlandais d’origine également, pour interpréter le rôle principal. L’acteur a d’ailleurs remporté le Prix du Meilleur Acteur aux Irish Film and Television Awards.

Synopsis : Syracuse, un pêcheur irlandais, découvre un jour dans son filet une femme prénommée Ondine, dont il est persuadé qu’il s’agit d’une sirène. Au fur et à mesure qu’Ondine s’intègre dans la communauté, plusieurs théories émergent quant à sa nature, tandis que Syracuse commence à tomber amoureux d’elle…

Ondine

« Poésie » est le premier mot qui me vient à l’esprit pour décrire Ondine. En effet, durant tout le film on est bercé par une histoire intéressante sans être prenante, mais la douceur et la simplicité qui émanent des images et de l’intrigue nous hypnotise rapidement. Après… on accroche ou non.

Il faut dire qu’Ondine passe du fantastique à la réalité pure et dure en un clin d’oeil, ce qui n’était pas chose facile : on a d’une part une femme mystérieuse et tout laisse à deviner qu’il s’agit d’une nymphe. D’autre part, les histoires de drogue, d’alcool, d’accident et de maladie contrastent avec les contes mythologiques. Et ce ne sont pas les décors irlandais qui nous diront le contraire, puisqu’ils sont eux aussi déchirés entre deux tendance : la beauté de la nature sauvages d’un coté, le temps grisâtre et la pluie de l’autre. On a l’impression que chaque personnage s’est recréé un monde parfait pour échapper au chaos de la vie.

Par ailleurs, la réalisation est excellente et Neil Jordan nous offre des scènes simples mais d’une beauté renversante, à l’instar du moment où Ondine essaie des sous-vêtements. Cette scène est sublime, les plans et la lumière sont si bien choisis pour mettre en valeur la femme sans une once de vulgarité que l’on se retrouve émerveillé. On peut également citer le passage dans lequel Ondine s’enveloppe dans une couverture isolante pas très glamour, mais tout est fait pour qu’elle ait soudain l’air d’une princesse dans sa robe brillante. Magique.

Ondine

Tout au long du film la véritable nature de la jeune femme reste secrète. On a des doutes, mais on ne sait jamais s’il s’agit d’une vraie créature mythologique ou d’une folle. On sens que le personnage a été travaillé, ne serait-ce qu’au niveau des répliques. Lorsque Annie (Alison Barry) la petite fille tente de la déstabiliser, Ondine trouve toujours la bonne phrase pour entrer dans son jeu et tisser encore plus le rêve. Il faut dire qu’Alicja Bachleda-Curus (Comme des voleurs) interprète très bien ce rôle, elle est jolie, douce, mystérieuse… Colin Farrell (L’Imaginarium du Docteur Parnassus, Eyes of War) est également très bon dans la peau d’un ancien alcoolique qui fait tout pour devenir un bon père. Rien que son prénom est intriguant : « Syracuse » dit « Circus ».

Résumé :

Ondine est un très beau film qui réussit sans problème à mêler la poésie et les difficultés de la vie. Les uns se laisseront bercer par ce film poétique, les autres s’ennuieront ferme.


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