La 28ème édition du Festival de Biarritz Amérique latine s’est terminée dimanche dernier, le 6 octobre, avec dès la veille l’annonce du palmarès. Pendant une semaine, le public du Pays basque et venu d’ailleurs y a répondu présent pour regarder les nombreux films latino-américains, fictions et documentaires, sélectionnés. Les principaux lauréats seront repris à Paris la semaine prochaine à la Cinémathèque Française, le lundi 14 octobre, lors de la séance à 19h30 en Salle Jean Epstein.
Abrazo du Meilleur Film : La Fièvre (Brésil) de Maya Da-Rin
Mention spéciale : Cancion sin nombre (Pérou) de Melina Leon
Prix du jury : La Vie invisible d’Euridice Gusmao (Brésil) de Karim Aïnouz, sortie française le 11 décembre
Prix du Syndicat Français de la Critique de Cinéma : La Vie invisible d’Euridice Gusmao (Brésil) de Karim Aïnouz, sortie française le 11 décembre
Mention spéciale : Las buenas intenciones (Argentine) de Ana Garcia Blaya
Prix du public : La Llorona (Guatemala) de Jayro Bustamante, sortie française le 15 janvier 2020
Prix du Meilleur Documentaire : La vida en comun (Argentine) de Ezequiel Yanco
Prix du public : La busqueda (Pérou) de Daniel Lagares et Mariano Agudo
Prix du Meilleur Court-métrage : O misterio da carne (Brésil) de Rafaela Camelo
Mention spéciale du jury : Hogar (Uruguay) de Gerardo Minutti
Et de deux pour mes séjours éclairs au bord de l’océan, enivrants à la fois par leur brièveté et par le plaisir filmique qu’ils me procurent ! Car si j’ai profité l’année dernière surtout de ces quelques jours en septembre afin de prendre mes repères dans cette sublime station balnéaire qu’est Biarritz, je me considère désormais comme un petit habitué de ce festival dédié à la richesse du cinéma latino-américain. Ce qui ne veut pas dire que je n’aurais pas découvert d’autres aspects de ce lieu de festival privilégié, à commencer par un cheminement autour du Casino modifié à cause d’un changement d’hôtel. Après une prise en charge déjà confortable l’année passée, j’ai en effet pu me rendre compte de l’incroyable générosité des organisateurs du festival, en poussant la porte de ma chambre dans un hôtel ****, le Grand Tonic. Comment ne pas être bien dans un endroit dont la salle de bains à elle seule équivaut à la surface de mon modeste logement parisien, sans même évoquer la chambre à quatre lits ?! Bref, j’étais merveilleusement bien pris en charge, par une équipe d’hospitalité sans faille, à la drôle d’exception de l’inquiétude autour du trajet retour à la gare près, bizarrement pour la deuxième année de suite et donc désormais prévisible.
De bons films, une bonne ambiance et surtout le cadre majestueux de la plage avec ses vagues qui se brisaient un peu plus violemment cette année, sous un ciel d’orage visuellement impressionnant qui n’a finalement lâche que quelques gouttes : que du bonheur ! Et pour une fois un bonheur partagé avec mes chères connaissances de festival, membres des jurys documentaire et presse, qui m’ont permis de découvrir un peu plus les coulisses du festival, tout en restant évidemment bouche cousue sur leurs choix de palmarès respectifs. J’ai donc hâte d’y retourner l’année prochaine, si possible, afin de parfaire mon tour jamais achevé de l’Amérique latine par écrans interposés – cette année, j’ai dû faire l’impasse sur le Brésil, dommage – et de me goinfrer tous les soirs de délicieux empañadas, avant de rester en extase devant le beau spectacle naturel de la baie de Biarritz !
Voici la liste des films que j’ai pu voir sur place :
Cancion sin nombre (Pérou) de Melina Leon (Compétition Longs-métrages / critique)
La Cordillère des songes (Chili) de Patricio Guzman (Avant-premières / critique)
Homo botanicus (Colombie) de Guillermo Quintero (Compétition Documentaires / critique)
Vida a bordo (Uruguay) de Emiliano Mazza De Luca (Compétition Documentaires / critique)