La 19ème édition de l’Arras Film Festival s’est terminée dimanche dernier, le 11 novembre, avec l’annonce du palmarès des trois jurys et du prix du public au Casino d’Arras. Le festival a une fois de plus été un succès public, puisqu’il a su attirer plus de 47 000 spectateurs.
Atlas d’or – Grand prix du jury
Jumpman (Russie) de Ivan Tverdovsky
Dotation de 12 000 € offerte par la Communauté Urbaine d’Arras à la société prenant en charge la distribution de films en salles en France dans les douze mois de l’attribution du prix
Atlas d’argent – Prix de la mise en scène
One Step Behind the Seraphim (Roumanie) de Daniel Sandu
Dotation de 5 000 € offerte par la Région Hauts-de-France au réalisateur du film primé
Mention spéciale du jury à Take it or Leave it (Estonie) de Liina Trishkina Vanhatalo
Prix de la critique
En partenariat avec le Syndicat Français de la Critique de Cinéma
Take it or Leave it (Estonie) de Liina Trishkina Vanhatalo
Prix du public
The Eternal Road (Finlande) de Antti-Jussi Annila
Dotation de 5 000 € offerte par le Département du Pas-de-Calais à la société prenant en charge la distribution de films en salles en France dans les douze mois de l’attribution du prix
Prix Regards jeunes – Région Hauts-de-France
One Step Behind the Seraphim (Roumanie) de Daniel Sandu
Dotation de 2 000 € offerte par BNP Paribas au réalisateur du film primé
Les films primés seront repris à Paris, au Christine 21, le mardi 4 décembre. Ils feront également une tournée régionale pendant le mois de décembre.
Pour ma deuxième visite à Arras, un peu plus longue que la première l’année dernière, j’ai pu vérifier mon impression initiale que le festival qui s’y tient depuis l’an 2000 est véritablement un Pays de Cocagne cinématographique ! La qualité de la sélection a beau varier – et après tout, ce que l’on pense d’un film en particulier relève de critères personnels –, mais les conditions dans lesquelles j’ai pu y découvrir à nouveau un large éventail de films venus des quatre coins du monde étaient quasiment parfaites ! L’immense avantage de l’Arras Film Festival est que tout s’y passe sur un périmètre géographique très réduit, me laissant le temps soit de rentrer à l’hôtel à intervalles réguliers pour travailler consciencieusement sur mes critiques, soit de me dégourdir les jambes entre deux films en faisant le tour des deux places historiques du centre-ville. Au cœur du triangle, qui ressemble en fait plus à une courte ligne droite, entre mes lieux de logement, de consommation filmique accrue et de restauration se trouve toujours cette trouvaille extrêmement pratique et conviviale du Village, une tente qui regroupe la boutique, la loge VIP, le bureau de presse, la cantine aux plats succulents et la salle des entretiens. On y croise facilement les invités du festival, comme par exemple Pierre Niney en toute fin de séjour, alors que j’ai loupé de près le passage en itinérance du président Macron venu à Arras dans le cadre des commémorations de l’armistice de 1918. Bref, entre marathon de projections de presse en petit comité le matin et séances publiques sans exception remplies par un public de province hautement assidu et cinéphile, ce fut une fois de plus un immense plaisir de faire un tour par Arras en ces premiers jours du mois de novembre !
Voici la liste par ordre alphabétique des films que j’ai pu voir sur place :
Au bout des doigts de Ludovic Bernard (Avant-premières / critique)
The Bookshop de Isabel Coixet (Avant-premières / critique)
La Dernière folie de Claire Darling de Julie Bertuccelli (Avant-premières / critique)
Funan de Denis Do (Découvertes européennes / critique)
Genesis de Arpad Bogdan (Compétition / critique)
L’Interprète de Martin Sulik (Visions de l’Est / critique)
Ma mère est folle de Diane Kurys (Avant-premières / critique)
L’Ordre des médecins de David Roux (Avant-premières / critique)
Sarah & Saleem de Muayad Alayan (Cinémas du monde / critique)
Une intime conviction de Antoine Raimbault (Avant-premières / critique)