Test Blu-ray : Cocoon

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Cocoon

 
États-Unis : 1985
Titre original : –
Réalisation : Ron Howard
Scénario : Tom Benedek, David Saperstein
Acteurs : Don Ameche, Wilford Brimley, Hume Cronyn
Éditeur : Carlotta Films
Durée : 1h57
Genre : Science-Fiction
Date de sortie cinéma : 27 novembre 1985
Date de sortie DVD/BR : 8 août 2018

 

 

Pensionnaires d’une maison de retraite, Art, Ben et Joe se baignent régulièrement dans la piscine d’une propriété abandonnée qui recueille d’étranges cocons géants. Ces derniers offrent à l’eau les vertus d’une fontaine de jouvence et peu à peu, les joyeux retraités retrouvent forme, tonus et vigueur. Mais il découvrent rapidement que les cocons sont extra-terrestres et que leurs semblables tentent de venir les récupérer…

 

 

Le film

[3,5/5]

Sous l’influence de E.T. L’extra-terrestre et plus largement de toute la vague de cinéma à grand spectacle développé par Amblin Entertainment dans les années 80, de nombreux studios concurrents se sont essayé, durant cette glorieuse décade, à des films de science-fiction clairement destinés à un public familial. Splash, Explorers, Starman, Enemy, Cocoon, Short circuit, Golden child – L’enfant sacré du Tibet ou encore Willow sont par exemple autant d’enfants « illégitimes » de Steven Spielberg et Amblin, nés d’une volonté de surfer sur le succès grandissant de ces films écrits et réalisés par une génération de cinéastes ayant été biberonnés à La quatrième dimension.

Cocoon en particulier évoque, jusque dans son intrigue à base de petits vieux se retrouvant une nouvelle jeunesse, le segment réalisé Steven Spielberg pour La quatrième dimension – Le film, sorti en 1983. Néanmoins, le film de Ron Howard se démarquera assez rapidement de son modèle, en exploitant notamment énormément ses personnages et leur psychologie, reléguant durant un bon tiers du métrage la partie « science-fiction » à sa portion congrue. De fait, la narration de Cocoon donne même vaguement l’impression de « s’emballer » un peu quand arrivent les éléments les plus fantaisistes du récit, comme si Howard et ses scénaristes ne savaient tout d’un coup plus où donner de la tête, dépassés par les folles possibilités induites par leur intrigue. Néanmoins, plus de trente ans après sa réalisation, le charme opère toujours autant, le film étant porté non seulement par les formidables effets spéciaux de chez ILM, mais également par un redoutable casting de séniors (Don Ameche, Wilford Brimley, Hume Cronyn).

On n’oubliera pas non plus les seconds rôles ; ainsi, on trouvera aux côtés de l’excellent Brian Dennehy un acteur aujourd’hui largement oublié, mais absolument incontournable durant les années 80 : Steve Guttenberg. Ce beau gosse aux yeux rieurs, dont la popularité explose en 1984 avec le premier épisode de la saga Police Academy, sera en effet à l’affiche de plusieurs gros succès durant la décennie (High spirits, Short circuit, Trois hommes et un bébé…), au point que de nombreux cinéphiles ayant grandi durant l’ère de la VHS triomphante le considèrent souvent comme un des compagnons incontournables de leurs mercredis après-midi, au même titre qu’un acteur tel que Rick Moranis, ayant également étrangement disparu des écrans durant la décennie suivante.

 

 

Le Blu-ray

[4/5]

C’est Carlotta Films qui nous offre aujourd’hui le grand plaisir de (re)découvrir Cocoon sur support Blu-ray. Le master est d’ailleurs de toute beauté, rendant un bel hommage à la belle photo du film signée Donald Peterman, et nous offrant donc un piqué optimal ; le grain argentique d’origine est tout à fait respecté, les couleurs vives et franches affichent une belle pêche, et les contrastes sont satisfaisants, ne bouchant jamais les noirs par excès de zèle. Côté son, le film nous est proposé à la fois en VF et en VO en DTS-HD Master Audio 2.0 d’origine, clair et sans souffle ni craquement ou saturation disgracieuse. On notera également que la VO bénéficie également d’un (re)mixage DTS-HD Master Audio 5.1, efficace et éminemment sympathique, ne trahissant jamais l’ambiance d’un film de toute façon suffisamment ambitieux pour s’offrir quelques occasionnelles poussées de folie acoustique.

Du côté des suppléments, Carlotta est allé retrouver une série de featurettes d’époque un poil désuètes (surtout dans leur usage de la voix off) mais très plaisantes, pour une vingtaine de minutes de suppléments bon enfant, qui prolongeront de façon agréable le plaisir pour les cinéphiles ayant apprécié le spectacle.

 

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