Cinéma mon amour
Roumanie, Tchécoslovaquie : 2015
Titre original : –
Réalisation : Alexandru Belc
Scénario : Alexandru Belc, Tudor Giurgiu, Ilinca Micu
Acteurs : Victor Purice, Cornelia Chelmu, Lorena Cosau
Éditeur : Outplay
Durée : 1h10
Genre : Documentaire
Date de sortie cinéma : 17 mai 2017
Date de sortie DVD : 17 octobre 2017
Synopsis : En 1989, il y avait plus de 400 cinémas en Roumanie. Aujourd’hui, il en reste moins de 30. C’est l’histoire d’un combat. Celui de Victor, directeur de cinéma depuis plus de 40 ans et cinéphile militant, qui se bat au quotidien avec ses deux employées pour tenter de sauver sa salle, l’une des dernières de Roumanie. Baigné entre nostalgie et rêves d’avenir, Victor tente de résister avec passion.
Le film
[3/5]
Peut-être ne l’avez vous pas vu en salles ! Dommage, car, sur un sujet qui peut sembler bien loin de nos préoccupations, le réalisateur roumain Alexandru Belc a réussi un film plein de vie et d’un grand intérêt. Un petit clic suffit pour aller lire, ou relire, la critique écrite au moment de la sortie en salles..
Le DVD
[4/5]
Tout au long de son « séjour » dans notre pays, Cinéma mon amour est resté au sein de Outplay, distributeur du film dans les salles de l’hexagone et éditeur du DVD. Comme d’habitude de la part de cette structure, du travail très sérieux a été réalisé. Tout d’abord, un très bon transfert sur le support DVD, tant au niveau de l’image que du son. On ne sera pas surpris qu’un tel film ne soit disponible qu’en version originale sous-titrée en français, en Dolby 5.1 et en Dolby 2.0. On peut aussi choisir de le regarder dans une version pour sourds et malentendants.
Un supplément de 20 minutes est proposé en plus de la bande-annonce : il s’agit d’un entretien réalisé par Outplay avec Victor Purice, le protagoniste principal du film, l’exploitant du cinéma Dacia de Piatra Neamt. Pour cet homme, le cinéma, c’est à la fois l’amour et la vie. Après avoir raconté comment le réalisateur du film était arrivé à lui, il explique que la situation des salles en Roumanie est encore plus mauvaise qu’au moment du tournage : selon Victor Purice, il ne resterait plus en Roumanie qu’une douzaine de salles en fonctionnement alors que, par ailleurs, le cinéma roumain est couvert de lauriers dans les festivals du monde entier. Pour lui, c’est aux exploitants de se battre, comme lui le fait, et, tout particulièrement, de chercher à attirer de nouveaux spectateurs au travers de leurs enfants.