La Roche-sur-Yon 2017 : palmarès & bilan

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La 8ème édition du Festival International du Film de La Roche-sur-Yon s’est terminée avant-hier soir avec l’annonce du palmarès des trois jurys et du prix du public.

Grand prix du jury international Ciné +
Have a nice day de Liu Jian
(l’œuvre primée fera l’objet d’une acquisition par la chaîne Ciné + pour un minimum de 15 000 € auprès du distributeur français)

Prix spécial du jury international
Call me by your name de Luca Guadagnino, sortie française le 17 janvier 2018

Mention du jury international
Winter brothers de Hlynur Palmason, sortie française le 21 février 2018

Membres du jury : la directrice du Festival de Brive Elsa Charbit, le producteur Jean Des Forêts et l’acteur Andy Gillet


Prix du jury Nouvelles vagues Acuitis
Taste of cement de Ziad Kalthoum
(le réalisateur lauréat recevra 3 000 € dotés par Acuitis et la ville de La Roche-sur-Yon)

Mention du jury Nouvelles vagues
Os humores artificiais de Gabriel Abrantes

Membres du jury : la chorégraphe Céline Pimentel et les réalisateurs Alessandro Comodin et Benjamin Crotty


Prix Trajectoires BNP Paribas du jury lycéen
Borg McEnroe de Janus Metz, sortie française le 8 novembre

 

Prix du public
3 Billboards Les Panneaux de la vengeance de Martin McDonagh, sortie française le 17 janvier 2018

Le premier amour restera-t-il pour toujours ? Ma première visite au Festival de La Roche-sur-Yon l’année dernière s’était si bien passée, que j’y étais retourné avec une certaine appréhension : l’expérience dans divers domaines de la vie m’ayant appris en effet que les répétitions ont souvent du mal à égaler l’émerveillement initial. A mon immense soulagement, ma deuxième immersion de suite dans la culture de cinéma yonnaise a même su dépasser par certains aspects la première, à tel point que je me demande sérieusement si je tiens là désormais mon festival préféré ! L’impression d’ensemble a une fois de plus été des plus positives, même si la qualité des films dans ma sélection personnelle – et forcément partielle – était en légère baisse, à quantité stable.

Or, pour avoir tout de même visité un nombre croissant de festivals afin de varier mes plaisirs cinéphiles au fil des ans, je suis de plus en plus convaincu que la qualité des films pris individuellement ne fait pas tout, qu’il s’agit davantage de créer une ambiance foisonnante et accessible sur place qui donne follement envie d’y retourner. La sélection officielle était ainsi sans aucun doute de qualité, avec un large spectre de propositions différentes de cinéma couvert en seulement sept films, mais ce qui fait le charme fou de ce festival est l’esprit convivial et d’ouverture qui y règne. Cette manifestation provinciale a beau prendre de l’envergure depuis sa création il y a seulement sept ans, je n’ai pas un seul instant eu l’impression de ne pas y avoir ma place modeste de correspondant, reconnu à la fois par un compliment du délégué général du festival Paolo Moretti et par la mise en avant du texte sur mon seul coup de cœur cette année dans le hall de l’une des salles participantes. Sans oublier bien sûr l’accueil toujours aussi chaleureux de l’inimitable et entièrement adorable attachée de presse, d’ailleurs très au fait de la météo locale, et le cadre de vie très confortable sur place, sensiblement amélioré par le choix d’un nouveau restaurant partenaire aux petits plats délicieux et l’ouverture du nouveau centre nerveux du festival, le Centre Yonnais d’Expressions Libres, qui permettait aux festivaliers le jeu de mot paradisiaque d’aller prendre un verre au « ciel » après le film.

Voici la liste par ordre alphabétique des films que j’ai pu voir sur place :
L’Échappée belle de Paolo Virzi (Compétition internationale) (critique)
England is mine de Mark Gill (Séances spéciales) (critique)
Have a nice day de Liu Jian (Compétition internationale) (critique)
Kung Fu Yoga de Stanley Tong (Variété) (critique)
Lucky de John Carroll Lynch (Perspectives) (critique)
La Surface de réparation de Christophe Région (Séances spéciales, film d’ouverture) (critique)
Tous les rêves du monde de Laurence Ferreira Barbosa (Perspectives) (critique)

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