Critique : Baby Driver

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2002

Baby Driver

États-Unis : 2017
Titre original : –
Réalisateur : Edgar Wright
Scénario : Edgar Wright
Acteurs : Ansel Elgort, Jon Bernthal, Jon Hamm
Distribution : Sony Pictures Releasing France
Durée : 1h52
Genre : Thriller, Action
Date de sortie : 19 juillet 2017

 

Note : 5/5

Edgar Wright, le génial réalisateur anglais de la saga Cornetto, évincé du premier Ant-Man, revient avec une comédie d’action renversante : Baby Driver. Porté par le jeune Ansel Elgort et quelques ténors tels que Jamie Foxx ou Kevin Spacey, Baby Driver est un film fun et survitaminé comme on n’en trouve nulle part ailleurs.

 

 

Synopsis : Chauffeur pour des braqueurs de banque, Baby a un truc pour être le meilleur dans sa partie : il roule au rythme de sa propre playlist. Lorsqu’il rencontre la fille de ses rêves, Baby cherche à mettre fin à ses activités criminelles pour revenir dans le droit chemin. Mais il est forcé de travailler pour un grand patron du crime et le braquage tourne mal… Désormais, sa liberté, son avenir avec la fille qu’il aime et sa vie sont en jeu…

 

 

La musique au service du film

Baby Driver démontre l’importance de la musique au cinéma. Edgar Wright pousse à son paroxysme l’importance de la musique dans son film. Son héros écoute sans interruption de la musique, conséquence d’un trouble passé expliqué au cours du film. Le montage danse littéralement avec la bande originale : Edgar Wright parvient à créer une alchimie toute nouvelle entre sons et images. Baby Driver est donc une œuvre où la musique est au service de l’image et vice-versa. Cette omniprésence de la musique permet de donner énormément de rythme à son œuvre, qui ne s’essouffle jamais. Les scènes d’action sont renversantes, rythmées par des courses poursuites à faire pâlir la team de Vin Diesel. Dans sa sélection rock des années 1980, Edgar Wright a du goût : entre The Beach Boys, Barry White ou encore Queen, les mélomanes seront aux anges. Ainsi Edgar Wright sait imposer sa musique et son montage pour donner un résultat inédit, d’une beauté visuelle renversante. Une vraie chorégraphie entre musique et images qui se révèle dès le générique, pop et coloré. Edgar Wright surf sur cette mode du rétro, du retour aux années 1980 à travers la musique (Les Gardiens de la Galaxie), l’époque (Joy) ou tout simplement à travers la nostalgie du propre spectateur (Star Wars, Mad Max).

 

 

Une œuvre renversante

Quoi qu’il en soit, Baby Driver est certainement une des claques de cet été 2017. Une œuvre hybride, totalement moderne qui allie références au cinéma des années 80 et cinéma d’action actuel. Le film est totalement fun. Les personnages sont hauts en couleurs entre Ansel Elgort qui se la joue Taron Edgerton dans Kingsman, petite tête brûlée séduisante, taciturne et talentueuse. Edgar Wright lui donne un petit background sympathique. Il s’oppose au calme et au charisme de Kevin Spacey, Jamie Foxx halluciné et un Jon « Punisher » Bernthal toujours inquiétant. La direction artistique est parfaite, chaque acteur est totalement investi et offre des prestations crédibles et subtiles. Baby Driver est une claque, qui connaît ses aînés. L’English man Edgar Wright se situe quelque part dans le cinéma de Danny Boyle, Guy Ritchie et Matthew Vaughn, ces anglais talentueux qui ont une vision du rythme renversante. Le brio avec lequel Edgar Wright tient son scénario est certainement la clé de cette réussite. Loin de la vision pessimiste de Nicolas Winding Refn dans Drive, Baby Driver reprend pour autant la même histoire : celle d’un jeune driver qui gagne sa croûte dans le véhiculage de braqueurs, et qui va devoir raccrocher et s’en prendre à ses employeurs pour protéger sa dulcinée. Si l’histoire prête à comparaison le ton et l’ambiance sont à des années lumières du drame lancinant porté par Ryan Gosling

 

 

Conclusion

Baby Driver est une œuvre totalement fun. Rythmé par un rock de tous les horizons, Baby Driver est un film cool, endiablé, passionnant, impressionnant de maîtrise visuelle, scénaristique et audio. Le papa de la trilogie Cornetto continue de surprendre avec ce tour de caisse endiablé.

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